samedi 28 août 2010

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Abidjan.net - Actualités Corée du Sud-Côte d’Ivoire : L’ambassadeur fait le point de la coopération
Corée du Sud-Côte d’Ivoire : L’ambassadeur fait le point de la coopération
Frat Mat - 29/6/2009
SEM. Park Yoon-june, ambassadeur de la République de la Corée du Sud en Côte d’Ivoire, donne l’orientation de la politique de coopération de son pays.
Excellence, quel est aujourd’hui le niveau de coopération entre la Côte d’Ivoire et la Corée du Sud?
Toute coopération est dynamique. Elle est assujettie aux conditions endogènes et exogènes. Cela signifie qu’en fonction des circonstances, la coopération entre deux pays peut connaître des périodes alternatives de fléchissement et de rebondissement. Seulement, dans le cas de la coopération bilatérale entre la République de Corée et la République de

jeudi 12 août 2010

국제협력단

국제협력단
The KOICA (Korea International Cooperation Agency) Egypt Office and the Supreme Council of Antiquities (SCA)held a ceremony upon completion of the ‘Project for the Development of Information Technology for the Supreme Council of Antiquities’in the conference room on the SCA premises, located in Zamalek.

Through this project, which cost US $2 mil, funded by KOICA, the Supreme Council of Antiquities will be able to connect its main office (Zamalek) with its three branches (in the Abbasiya, Lazoghli and Citadel districts) with a 1Mbps exclusive Internet line. This network enables real-time recording and viewing of information about antiquities.

Moreover the SCA has been provided by high-definition film scanners and digital cameras which will help in digitalize the antiquities information to the latest state-of-the-art technological level. This will be positively reflected on the management of Egypt’s abundant and diverse antiquities in a scientific and methodical way.

The participants in this ceremony included Mr. Yoon Jong Kon, the Korean Ambassador to Egypt; Dr. Zahi Hawass, Secretary-General of the SCA; Mr. Jae Woong Lee, Resident Representative of KOICA Egypt Office and Mr. Nabil Abdel-Hamid, First Undersecretary of the Ministry of International Cooperation

Une coopération grandissante entre l’Afrique et la Corée

Une coopération grandissante entre l’Afrique et la Corée -  AFRICOREA
(Le Potentiel 12/08/2010)
«Depuis plus de 3 à 4 ans, les pays africains s’intéressent de plus en plus à la Corée, ce qui dénote une nouvelle dynamique de coopération caractérisée par l’échange des visites à haut niveau».
C’est par ces mots que M. LEE Wook-heon, le Directeur général au département Afrique et Asie de l’Est au ministère sud-coréen des Affaires étrangères et du Commerce avait tenu à souligner le réchauffement des relations entre la Corée du Sud et le continent noir, en recevant à son tour l’équipe des journalistes africains en visite en Corée.
Il a rappelé la visite effectuée par le président sud-coréen en Algérie et celle du président congolais à Séoul au début de cette année, notant que l’objectif était d’accroître ces échanges et ainsi développer les relations amicales et de coopération entre les deux parties.
Aussi, son gouvernement a-t-il décidé de doubler l’aide à l’Afrique, dont le volume a atteint, en 2009, 100 millions de dollars américains, «bien que ce volume soit inférieur à celui d’autres pays comme le Japon ou la France », a-t-il indiqué.
M. LEE a saisi l’occasion pour rappeler également la tenue à Séoul en 2009 du Forum Corée-Afrique auquel avaient pris part 15 pays africains et qui a permis l’envoi sur le continent noir d’environ 5.000 experts coréens en agriculture, en santé et en information technologique.
Parallèlement, le gouvernement coréen compte inviter près de 5.000 experts africains à se rendre à Séoul. Un programme qui a déjà commencé et va se poursuivre, selon M. LEE Wook-heon, notamment en encourageant les investisseurs sud-coréens à marquer leur présence sur le continent noir par des investissements dans divers domaines.
LE NIVEAU DES ECHANGES COMMERCIAUX
Il faut souligner que le volume d’échanges commerciaux entre la Corée du Sud et l’Afrique s’élevait à 11,640 millions de dollars américains en 2009, à cause de la crise financière mondiale qui a secoué pratiquement toute la planète, selon la source.
En substance, le commerce entre la Corée du Sud et l’Afrique subsaharienne se situait, en 2009, à 8,455 millions de dollars US (-8,8%) d’exportations et à 3,185 millions de dollars US (-21,4%) d’importations, soit un total de 11,640 millions de dollars US.
Quant aux échanges entre la Corée du Sud et la République démocratique du Congo, ils se situaient à 18,544 mille dollars US (-7,4%) d’exportations contre 22,848 mille dollars US d’importations en 2009.
Bien qu’il n’y ait pas eu de nouveaux accords signés entre la Corée du Sud et la RDC lors de la visite du président congolais Joseph Kabila à Séoul en mars dernier, le diplomate sud-coréen a indiqué que le protocole d’accord sur la construction du port en eaux profondes à Banana et des infrastructures routières se poursuit normalement et qu’une délégation sud-coréenne devait se rendre à Kinshasa dans un bref délai pour faire avancer le projet.
Mais ce programme d’aide et d’échanges économiques entre la Corée du Sud et les pays d’Afrique subsaharienne sera très prochainement boosté par l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) avec l’ouverture de ses bureaux dans plusieurs pays africains, où elle développe déjà plusieurs activités, particulièrement dans les secteurs de l’environnement, de l’enseignement, de la santé, la lutte contre le VIH/Sida, l’éducation, de l’agriculture, de l’industrie et de l’énergie.
L’objectif, selon M. Chnag Hyun-sik de la Koica à Séoul, est d’augmenter par 3 le volume d’aide publique au développement. C’est ainsi que son pays a débloqué 700.000 dollars US pour l’entraînement des ressources humaines en Egypte et 3 millions USD pour le Nigeria en 2009.
L’aide coréenne à travers la Koica s’est située à 20% en 2009 et sera portée à 25% en 2010 pour les pays africains, selon la source. Mais pour ce faire, la Koica tient compte d’un certain nombre de paramètres : la demande du pays concerné, l’avantage pour la Koica et son budget, avant d’établir un projet. Ce qui nécessite d’abord des discussions, notamment avec les paysans bénéficiaires d’un certains nombre de projets que la Koica finance.
M. Chnag Hyun-sik a indiqué que la Corée du Sud, qui a réussi à sortir du sous-développement à court terme, est aussi disposée à aider les pays africains à sortir de leur sous-développement.
C’est ainsi qu’elle accorde la priorité à la production agricole et à la transformation des productions locales, en privilégiant les formations en technologies de production, pour lesquelles 12 initiatives sont déjà en chantier en Afrique, ainsi que la coopération technique pour le développement.
LUTTE CONTRE LA FAIM
Les pays africains peuvent aussi s’appuyer sur les expériences de l’Administration du développement rural (RDA), dont l’objectif est de lutter contre la faim et augmenter les revenus des agriculteurs, grâce à son Centre international de coopération technologique, d’autant que la Corée, dont le taux d’éducation est très élevé, est prête à partager son expérience pour le développement mondial, selon M. Hong-Kil Moon, directeur de la RDA.
Créée en 1970 pour lutter contre la faim, la RDA permet, depuis 1990, aux agriculteurs coréens d’exporter le surplus de leurs productions, ce qui a permis aux agriculteurs de contribuer au taux du PIB.
M. Hong-Kil Moon a souligné que la stratégie de la RDA repose sur trois facteurs : l’esprit, la technologie et l’investissement. Mais ce dernier facteur est souvent inefficace dans certains pays africains où la corruption a dépassé les limites du tolérable.

D’où, pour réussir, selon lui, il faut, en même temps qu’on se lance dans de nouveaux programmes de lutte contre la faim, lutter contre la corruption, l’ennemi numéro un du développement.
Le ministère de l’Education, Sciences et Technologies, une fusion de trois minières, a été aussi, pour les journalistes africains, un bon exemple de réduction des dépenses et d’économie du budget, comme l’avait souligné à leur attention M. Pyun Kyung-Bun, porte-parole du ministère.
Selon lui, c’est ce ministère qui conduit toute la politique de l’éducation primaire, secondaire ainsi que celle de la science et de technologie du pays, étant donné, avait-il indiqué, que pour obtenir de bons résultats à l’Université, il faut une bonne éducation depuis l’école primaire. De même qu’il faut une combinaison des sciences et technologies pour espérer un bon développement.
M. Pyun Kyung-Bun a indiqué que le gouvernement sud-coréen développe un programme de bourses d’études pour les pays en développement dont l’Afrique figure parmi les grands bénéficiaires. Parmi les 200 universités qui existent dans le pays, devait-il ajouter, plusieurs d’entre elles pratiquent le jumelage avec d’autres établissements universitaires du monde.
Enfin, la Corée du Sud, qui va présider, du 11 au 12 novembre prochain à Séoul le 5ème sommet du G20, entend jouer un rôle important dans la réforme des institutions financières dont la faillite a été à la base de la crise financière mondiale de 2009 et dont les effets néfastes ont particulièrement touché bon nombre de pays africains.
En tant que premier président du G20 dont le pays ne faisait pas partie du G8, a souligné M. Gesan, porte-parole du Comité organisateur du Sommet de novembre prochain, la Corée mettra l’accent sur la sécurité et le développement financier en vue d’aider les pays en développement.
Selon lui, «la situation des pays développés influe sur les pays moins nantis ». «Il faut faire une balance entre les riches et les pauvres pour retrouver l’équilibre», avait-il lancé.
«La Corée a aussi fait l’expérience africaine, car en 1960, elle était un pays pauvre. Elle a donc la responsabilité d’apporter son expérience au sommet du G20», avait souligné M. Gesan, pour qui, il faut rapidement réformer les institutions financières internationales (FMI et BIRD) et réajuster le quota en pensant au continent africain.
Autant des facteurs de coopération, mais aussi d’expérience dont peut tirer profit le continent africain dans sa coopération avec la Corée du Sud.

Bienvenue au Pays du Matin calme !

L'Afrique et la Corée du Sud ont des similitudes historiques et sociales. La Corée peut être une source d'inspiration pour les pays africains. Se développer en s'adossant sur ses valeurs culturelles, tel est le pari réussi par le "Pays du matin calme."