mardi 14 février 2012

Le vice ministre sud-coréen de l’Education exprime ses remerciements au Président du Faso

Le vice ministre sud-coréen de l’Education exprime ses
remerciements au Président du Faso Présidence du Burkina Faso

Présent à Ouagadougou dans le cadre de la triennale 2012 de l’association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), le vice ministre sud-coréen de l’Education Monsieur SANG Jin Lee a été reçu le 13 février 2012 par le Président du Faso Blaise COMPAORE.
A la tête d’une forte délégation, le ministre sud-coréen est allé exprimer ses remerciements au Président du Faso pour l’invitation faite à son pays à l’occasion de la triennale 2012 de l’éducation.

Selon Monsieur SANG Jin Lee, « la triennale 2012 de l’ADEA a été un succès car les ministres africains présents à cette rencontre se sont montrés intéressés par l’expérience sud-coréenne dans les domaines de l’éducation, la science, les technologies ».
Cette rencontre de la triennale 2012 de l’ADEA sera une occasion pour la Corée du Sud de « renforcer ses relations avec l’Afrique, et particulièrement avec le Burkina Faso », a ajouté le ministre sud-coréen.

lundi 13 février 2012

Triennale 2012 de l’éducation : Les Africains dans le secret du miracle coréen

Triennale 2012 de l’éducation : Les Africains dans le secret du miracle coréen 
(Sidwaya 13/02/2012)
En prélude à la triennale de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) qui se déroulera du 13 au 17 février 2012 au Burkina Faso, il a été organisé ce dimanche 12 février à Ouagadougou, une journée Corée du Sud-Afrique.

"Les débats sur le développement durable ne cessent de faire de l’éducation et de la formation, les socles du bien-être individuel et collectif", a affirmé le Premier ministre Luc Adolphe Tiao à l’ouverture de la journée Corée du Sud-Afrique. Ce fut l’occasion pour la Corée du Sud de partager son expérience en matière d’éducation et de formation.
Deux facteurs qui ont contribué énormément au développement de ce pays. Face aux défis que doit relever le continent africain en matière de formation de jeunes et leur employabilité, d’analphabétisme de la majorité des femmes et des hommes, l’expérience sud- coréenne constitue, selon Luc Adolphe Tiao, une belle entrée en matière à l’événement de la triennale.

"Au regard de la riche expérience de la Corée, qui en 1960 était au même niveau de développement que la plupart de nos pays aujourd’hui, ces échanges contribueront pour les Etats africains à relever les défis pour un décollage économique", a indiqué le chef du gouvernement burkinabè. Pour le vice-ministre coréen de l’Education, Sang-Lin Lee, le développement de son pays tourne autour de trois axes essentiels ; l’éducation, la science et la technologie. "L’éducation peut tout changer et elle doit donc devenir la base du développement des Etats africains", a confié M. Lee. Selon lui, ce que la Corée du Sud a réussi, tout Etat peut le réussir.

Le Premier ministre a exhorté les participants à cette journée à orienter les échanges dans le sens de la "quête du modèle fondateur et de référence" pour des systèmes éducatifs et de formation performants. Ceci en vue de proposer au continent africain, les compétences dont il a besoin à court, moyen et long termes pour son développement global.
La cérémonie a été l’occasion pour le Premier ministre Luc Adolphe Tiao de visiter les stands d’exposition de la délégation coréenne.

Souleymane KANAZOE
© Copyright Sidwaya

Burkina Faso / Afrique-Triennale : L'Afrique veut s'inspirer de l'expérience coréenne en éducation | Actualité Asie

Burkina Faso / Afrique-Triennale : L'Afrique veut s'inspirer de l'expérience coréenne en éducation Actualité Asie
En prélude à la triennale de l'éducation prévue pour le 13 février à Ouagadougou, il s'est tenue dimanche à Ouagadougou, la journée Afrique-Corée du Sud en vue de partager les expériences entre ces deux parties.
Organisée par l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA) en collaboration avec le gouvernement burkinabé, cette journée a réuni des personnalités du système éducatif de l'Afrique et de la Corée du Sud.
Considérée comme la plus grande économie du monde, la Corée du Sud est un pays qui vient de loin. Partie des pays pauvres dans les années 1950, la Corée du Sud est devenue la locomotive de l'économie dans le monde. « Cela grâce au développement de son système éducatif et la formation de sa population », ont souligné les initiateurs de la triennale.
Pour le Premier ministre burkinabé, Luc Adolphe Tiao, l'expérience de ce pays est édifiante au regard de son parcours, de sa place actuelle au sein des pays les plus prospères de la planète.
Le Premier ministre burkinabé a souhaité que les participants orientent les échanges dans le sens de la quête d'un modèle de références pour les systèmes éducatifs et de formation qui sont en pleine mutation en Afrique.
« Il va également s'agir de former des compétences dont le continent a besoin à court, moyen et long terme pour son développement global », a-t-il dit.
Selon le président directeur de l'ADEA, Dzingai Mutumbuka, la journée Afrique-Corée du Sud est un apprentissage pour bon nombre de pays africains qui rêvent de mener ensemble des réflexions afin de promouvoir une éducation de qualité.
Le coordonnateur général de la triennale 2012 de l'éducation, Mamadou NDoye a indiqué que l'expérience coréenne en matière d'éducation est un bel exemple dont les pays africains peuvent s'inspirer.
« La Corée du Sud est un pays qui a eu des conditions semblables, voire difficiles que celles que vivent actuellement les pays africains, a su créer le capital humain qui lui a permis de transformer cette situation difficile en développement », a révélé M. NDoye.
De ce point de vue, Mamadou NDoye a dit que l'Afrique a beaucoup à apprendre de la Corée du sud car, il faut investir dans l'éducation, trouver des formules adaptées à leur situation pour répondre aux besoins.
« Alors qu'ils n'avaient pas de ressources nécessaires, les Coréens ont su inventer leur modèle en fonction des contraintes de leur contexte et à partir de ces conditions construire progressivement une économie fondée sur le savoir et la connaissance », a-t-il fait remarquer.
Rappelant que ce sont de telles cures qui sont recherchées en Afrique, M. NDoye a laissé entendre que pour sortir de la misère et de la pauvreté, il n'y a que l'intelligence qui peut le faire.

« Ce n'est pas la disponibilité des ressources naturelles qui fera sortir l'Afrique de cette situation, mais la capacité de transformer la situation sociale, culturelle et politique et d'engager le peuple dans un cercle vertueux de développement », a- t-il prévenu.

Education: L’Afrique et la Corée échangent leurs expériences

Education: L’Afrique et la Corée échangent leurs expériences
Ouagadougou, Burkina Faso – Le Premier ministre burkinabé, Luc Adolphe Tiao, a ouvert dimanche au Centre international de conférences de Ouagadougou la journée d’échanges et de partage d’expériences en matière d’éducation entre la Corée et l’Afrique, en appelant les pays africains à s’inspirer du modèle coréen.
'Cette journée est une session d’échanges combien importante pour l’Education en Afrique. Des défis importants se posent à l’Afrique, 50 ans après les indépendances nationales. C’est dire que l’expérience combien édifiante de la Corée peut nous être d’une grande utilité', a estimé le Premier ministre burkinabé.
'Les secrets de la réussite coréenne reposent sur l’éducation et la formation. En regardant ce parcours, j’ai bien envie d’emprunter la formule du président américain Barack Obama qui a déclaré Yes we can', a-t-il ajouté.
Organisée à la veille de la Triennale de l’Association pour le développement de l’Education en Afrique (ADEA), la journée a permis à la délégation ministérielle coréenne de donner des détails précis sur les politiques et les stratégies mises en œuvre par la Corée pour passer de son niveau de 1960 à celui d’une des dix premières économies mondiales.
'C’est pour nous, Coréens, une immense opportunité de venir partager avec l’Afrique notre expérience en matière d’éducation, des sciences et des technologies. Nous voulons non pas que vous reproduisez notre expérience, mais que vous vous en inspirez pour trouver des modèles adaptés à vos réalités', a assuré le vice-ministre coréen de l’Education nationale, Sang-jin Lee.
Après la cérémonie officielle, les participants se sont répartis en trois ateliers thématiques dans lesquels ils ont poursuivi les échanges sur l’expérience coréenne à travers des études de cas précis présentées par différentes institutions nationales parmi lesquelles l’Institut coréen de l’éducation, l’Université nationale de Séoul, l’Institut coréen de technologie et la Commission nationale pour l’UNESCO.
La journée d’échanges entre l’Afrique et la Corée est une des nombreuses manifestations prévues dans le cadre de la Triennale 2012 de l’ADEA qui a pour thème central 'Promouvoir les connaissances, compétences et qualifications critiques pour le développement durable de l’Afrique : comment concevoir et édifier une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation'.
Selon les organisateurs, au moins cinq chefs d’Etat africains, parmi lesquels l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Béninois Boni Yayi et le Togolais Faure Gnassingbé, sont attendus à cette Triennale qui se tient de lundi à vendredi dans la capitale burkinabé.
Pana 12/02/2012

Bienvenue au Pays du Matin calme !

L'Afrique et la Corée du Sud ont des similitudes historiques et sociales. La Corée peut être une source d'inspiration pour les pays africains. Se développer en s'adossant sur ses valeurs culturelles, tel est le pari réussi par le "Pays du matin calme."