jeudi 28 mai 2009

Télécommunications en Algérie : L’option coréenne

Télécommunications en Algérie : L’option coréenne
En matière de technologie et du transfert de savoir-faire, l’Algérie mise sur la coopération avec la Corée du Sud.
Cette coopération bilatérale sera concrétisée par un développement de l’économie numérique et la mise en place, tel que proposé par l’Algérie, d’une stratégie e-Algérie 2013 qui consiste en la construction d’un réceptacle d’appropriation des technologies de l’information et de la communication (TIC), la stimulation des recherches et le développement des TIC.
Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Hamid Bessalah, a exprimé, hier, lors d’une audience accordée au vice-ministre de l’Economie et de la Connaissance et président de la partie coréenne de la 6e session de la Task-force algéro-coréenne, M. Kim Young Hak, le souhait de l’Algérie de voir la coopération avec la République de Corée « aller très vite » en matière de technologie et de transfert d’un savoir-faire coréen réel en identifiant les mécanismes appropriés, notamment dans l’ingénierie des réseaux de télécommunications, le coatching, la recherche-développement et l’innovation ».
Pour l’application de la stratégie e-Algérie 2013, le ministre a cité le Centre algérien des technologies de l’information et de la communication et des technologies avancées (Caticta) qui va renforcer ses capacités d’innovation en rapprochant les chercheurs de ce centre de leurs homologues coréens.
Pour profiter de l’expérience sud-coréenne en terme de parc technologique et d’incubateur, le ministre a souhaité que des équipes de recherche et de développement puissent se déplacer en Corée et être en contact avec leurs homologues coréens.
Il a relevé dans ce cadre que Korea-Telecom, qui vient de s’installer en Algérie, ainsi que d’autres opérateurs (de ce pays), ont la possibilité d’intervenir dans des domaines comme la mise à niveau du réseau des télécommunications ainsi que la mise en place des plates-formes de e-gouvernement, en plus d’autres aspects entrant dans le cadre de la stratégie e-Algérie 2013 (e-banking, e-commerce...).
De son côté, le vice-ministre coréen a insisté sur la mise en place d’un « partenariat stratégique », particulièrement dans les domaines des TIC. Quant à lui, l’ambassadeur de la République de Corée, M. Choi Sung-Joo, a souligné que la coopération dans le domaine des TIC « ne peut être traduite qu’à travers le transfert de technologie », selon un communiqué du ministère, repris par l’APS.
« L’expérience coréenne, accumulée dans le développement et l’usage des TIC, intéresse à plus d’un titre l’Algérie afin de mettre en place une coopération fructueuse orientée vers un transfert du savoir-faire et de la technologie », est-il cité dans ce communiqué.
Au 2e jour de cette 6e session de la Task-force algéro-coréenne, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a affirmé après avoir reçu le vice-ministre sud-coréen que la Corée du Sud « est consciente que l’Algérie a un grand rôle à jouer dans le domaine de la coopération bilatérale, mais aussi en tant que porte d’accès aux espaces méditerranéen et africain ».
Pour Medelci, la Corée du Sud « possède les moyens et la détermination qui permettent à l’Algérie de concrétiser la diversification de l’économie », d’autant, a-t-il dit, que les relations politiques entre les deux pays y sont favorables et qu’elles iront crescendo. Les domaines de coopération sont « très vastes » entre l’Algérie et la Corée du Sud, laquelle est « très active » et « efficace » dans l’exportation de son expérience industrielle, notamment vers la Méditerranée et l’Afrique, a affirmé M. Medelci.
Le Quotidien d’Oran

mercredi 27 mai 2009

L'Algérie et la Corée du Sud veulent renforcer leur coopération

L'Algérie et la Corée du Sud veulent renforcer leur coopération
L’Algérie et la Corée du Sud ambitionnent de renforcer leur coopération dans les secteurs technologique et industriel.mercredi 27 mai 2009.
La Task Force algéro-coréenne a tenu hier à Alger sa sixième réunion depuis sa création en 2006, pour faire le point sur ce qui a été concrétisé entre les deux pays en matière de coopération et identifier les opportunités qui existent encore. Même si peu de choses ont été concrétisées, le vice-ministre coréen de l’Economie et de la Connaissance, M. Kim Young Hak, a affirmé, lors de la rencontre, que la Task Force « est la plus fructueuse de toutes les Task Forces que la Corée du Sud a créées avec d’autres pays » dans la mesure où « elle joue un grand rôle dans le renforcement de la coopération économique entre la Corée du Sud et l’Algérie ». Selon lui, les deux pays « ont accompli pas mal de choses mais doivent aller de l’avant pour identifier de nouvelles opportunités à explorer ». Dans ce cadre, des discussions ont eu lieu avec le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar, et ont abouti à l’identification des secteurs de l’informatique, de la construction et des installations industrielles comme des domaines où la coopération mérite d’être renforcée.
M. Temmar a ajouté à cette liste d’autres secteurs dans lesquels un travail est en cours avec des entreprises coréennes, à savoir l’électronique, la pétrochimie et la mécanique. Au sujet de cette dernière, M. Temmar a évoqué la possibilité de créer un partenariat avec les Coréens dans le domaine du montage, bien qu’il se dise « pas très convaincu » par cette idée car, selon des responsables du ministère, « l’Algérie voudrait développer une véritable industrie automobile ». Le ministre a reconnu : « Nous y avons résisté, mais maintenant nous voulons voir comment encadrer le montage dans la mécanique », tout en ajoutant que le montage est une étape « pour aller plus rapidement vers une industrie mécanique ». Le vice-ministre coréen a admis que dans le domaine de l’automobile « il n’y pas encore eu de concrétisation de projets mais la Task Force constitue une occasion pour explorer cette perspective ». Un partenariat dans ce domaine « nous permettra d’aller conquérir d’autres marchés sur le continent africain en se servant de l’Algérie comme plate-forme ». Et c’est justement à cela que M. Temmar a appelé, en considérant que la Corée du Sud est « un partenaire stratégique pour l’Algérie qui peut, dans le cadre du partenariat entre les entreprises des deux pays, constituer une véritable plate-forme permettant d’aller ensemble vers le marché international ».
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant

Bienvenue au Pays du Matin calme !

L'Afrique et la Corée du Sud ont des similitudes historiques et sociales. La Corée peut être une source d'inspiration pour les pays africains. Se développer en s'adossant sur ses valeurs culturelles, tel est le pari réussi par le "Pays du matin calme."