lundi 31 mars 2008

ANGOLA/COREE DU SUD

La Corée du Sud intéressée d`investir dans le biocarburant en Angola
La Corée du Sud est intéressée d`investir dans l`exportation de biocarburant en Angola, dans le cadre de la dynamisation des relations de coopération entre les deux pays. Cette information a été livrée à la presse, jeudi, à Luanda, par l`ambassadeur sud-coréen accrédité en Angola, Jae Ham-Young, à l`issu de l`audience avec le président de l'Assemblée Nationale, Roberto de Almeida. Le diplomate coréen a admis qu'il s'averait nécessaire de développer le circuit d`exportation de produits angolais vers son pays, vu qu'à ce jour, cette exportation se trouve aux niveaux minimums. La Corée du Sud est actuellement le plus grand fournisseur des plates-formes pétroliers. Elle exporte également des véhicules et équipements électroniques divers vers l'Angola.
Luanda 28/03 /08

mardi 25 mars 2008

ALGERIE/COREE DU SUD

La Corée du Sud affiche son intérêt d’investir à Jijel.. lire dans LE MAGHREB LE QUOTIDIEN DE L'ÉCONOMIE

L’ambassadeur coréen à Alger inspecte les potentialités de la wilaya
La Corée du Sud affiche son intérêt d’investir à Jijel
La wilaya de Jijel contenue d’attirer l’intérêt des investisseurs étrangers, notamment en ce qu concerne le port de Djendjen. Dimanche dernier, l'ambassadeur de la République de Corée à Alger, M. Jung Hai Ung, a effectué une visite d’information et de prospection dans cette région située sur la côte est du pays. Un déplacement qui a permis au chef de la mission diplomatique de la République de Corée en Algérie de s’imprégner des possibilités et des opportunités d’investissement dans cette région. M. Jung Hai Ung, qui s’est rendu sur les sites de plusieurs réalisations économiques et culturelles ainsi que sur des sites touristiques de la corniche jijelienne, a déclaré que cette visite lui a permis de connaître les opportunités de coopération et d’investissement dans cette «région dynamique».
Dans le même cadre, le diplomate coréen s’est dit optimiste quant aux perspectives de fructifier cette coopération dans divers domaines. Sur ce dernier point, il a souligné les possibilités de présence d’entreprises coréennes dans le domaine de la pêche, de la construction navale, du tourisme et de la gestion des infrastructures portuaires. S’agissant des investissements de la Corée en Algérie, M. Jung Hai Ung a révélé qu’ils sont appelés à s’intensifier, évoquant notamment la réalisation de la nouvelle ville de Bouinan, dans la wilaya de Blida. Pour ce qui est des échanges entre l’Algérie et la République de Corée, il a rappelé que leur volume a doublé entre 2006 et 2007 pour atteindre un milliard de dollars. Le responsable coréen a visité, à cette occasion, le port de Djendjen où il a reçu des explications détaillées sur cette infrastructure portuaire appelée à être une liaison entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen Orient. L’aspect touristique a également attiré l’ambassadeur coréen, qui a visité plusieurs sites entre Ziama Mansouriah et El Aouana. La réussite économique de la Corée du Sud séduit l’Algérie qui ambitionne de s’inspirer de ce modèle pour relancer sa machine économique. Il y a lieu de souligner que la Corée du Sud est considérée comme un exemple à suivre en terme de développement économique et l’Algérie semble l’avoir compris en se rapprochant davantage de ce dragon asiatique. La République de Corée, qui est devenue, au bout de 3 décennies, la 12e puissance économique mondiale, est “un partenaire stratégique” à la faveur de la signature en mars 2006 à Alger par le président Abdelaziz Bouteflika et son homologue coréen Roh Moo-Hyun, de la “déclaration de partenariat stratégique entre l’Algérie et la Corée”. Depuis, les échanges commerciaux se sont intensifiés. Le nombre d’entreprises coréennes activant en Algérie augmente d’année en année ; en 2006, elles étaient 12 sous différentes formes : sociétés de droit algérien, succursales, bureaux de liaison. Les échanges ont dépassé un milliard de dollars. A la fin du mois d’avril 2007, plus de 400 millions de dollars sont déjà enregistrés, ce qui confirme la courbe ascendante en matière des échanges. Il faut dire que l’important ce sont les nouvelles intentions d’investissement en cours de discussion et qui portent sur des projets de grande envergure, entre autres le programme de nouvelles villes et l’intérêt manifesté par l’une des plus grandes banques coréennes d’ouvrir une succursale en Algérie. Nacera C. http://www.lemaghrebdz.com/

samedi 22 mars 2008

#

Voyage à l'ère planétaire - 4... la politesse...
Denise Bombardier
La politesse ne suffit pas à empêcher les guerres, cela va de soi, mais cette invention humaine qui codifie et ritualise les rapports entre les êtres contribue sans doute à réduire les affrontements interpersonnels dans la vie quotidienne. Que feraient les quelque 12 millions d'habitants de Séoul, auxquels s'ajoutent les 10 millions qui résident dans les banlieues, sans ce ballet incessant de courbettes, d'inclinaisons de la tête et de serrements de main accompagnés de sourires, pour nous énigmatiques?
Comment vivre dans une mégapole étouffante entourée de milliers d'immeubles en hauteur laids et sans aucune recherche architecturale, aux espaces verts raréfiés, à la circulation automobile infernale et qui se paie le luxe de ne pas faire usage de noms de rues ou d'adresses, un cauchemar pour les étrangers? Pourtant, cette ville, loin de rebuter, fascine. Il y a de l'électricité dans l'air et chaque Coréen se transforme patiemment en guide touristique à la demande. Mais attention: ici, le bilinguisme, moins répandu qu'on le croit, consiste avant tout à parler un peu d'anglais en coréen, c'est-à-dire avec un accent tel qu'il vous est incompréhensible. Se vérifie encore une fois en Corée, pays à la présence américaine si imposante compte tenu de l'histoire moderne, le mythe du bilinguisme généralisé. À l'intérieur de leur territoire, les peuples s'expriment dans leurs propres langues, et seules les élites, avant tout dans le secteur économique et financier, usent d'un anglais plus ou moins fonctionnel. On est au coeur du vieux débat mille fois radoté de l'usage international de l'anglais comme instrument de communication. Or la diversité culturelle n'est pas mise à mal par cette pratique. Le nivellement de la culture se vit de façon infiniment plus pernicieuse lorsqu'on regarde la production télévisuelle nationale ou qu'on se promène dans les magasins. Les formules des talk-shows, les télés-réalités et les spectacles musicaux sont partout les mêmes. Sans connaître le coréen, il est facile de saisir la trivialité de l'émission aperçue au petit écran et dans laquelle l'animateur interpellait, avec force courbettes, une dame d'un âge certain déguisée en jeunette, lourdement maquillée et qui, pour le plaisir évident d'un public criard, acceptait de se déhancher gauchement au rythme d'une musique tonitruante sous les rires entendus de l'auditoire en studio. Si dépaysement il y a, c'est bien celui de ne pas l'être à 20 heures d'avion de Montréal. Le magasinage, activité excitante des voyageurs d'antan assurés de trouver des raretés inconnues dans leur pays d'origine, ces cadeaux exclusifs qui comblaient ceux qu'ils avaient momentanément abandonnés, eh bien, le magasinage ne garantit plus ce type de plaisir. Qu'on soit au Cap en Afrique du Sud, à Dubaï, à Macao, à Séoul, à Paris, à Atlanta ou désormais à Lhassa, ce sont les mêmes «guenilles», haut ou bas de gamme, qu'on trouve. Entre les Banana Republic, Club Monaco, Versace, Aldo et Nike, la planète est devenue un seul grand centre commercial et les Terrestres portent les mêmes uniformes. La cuisine, dernière caractéristique culturelle à disparaître avant qu'un peuple ne s'éteigne, n'échappe pas au rouleau compresseur. Si l'étranger rebute à manger ici le poisson encore vivant, signe plus qu'évident de sa fraîcheur et que les Coréens dégustent en s'assurant simplement de lui engourdir la tête avec de la glace au moment où ils découpent le corps en lamelles, il retrouve les plats locaux qu'il mange dans les restaurants coréens de l'ouest de Montréal. Dans les assiettes des grandes villes du monde, la cuisine fusion est de rigueur, si bien que le goût, cette expression culturelle de la sensualité, tend à se mondialiser, entraînant une inévitable standardisation. Les saveurs trop singulières, les aliments -- appelons-les extrêmes -- comme la cervelle de singe vivant, les insectes douteux et autres crêtes de coq ou oeufs pourris, n'ont plus la cote chez les jeunes branchés de la planète, nourris de sonorités et de rythmes qu'accompagnent si bien hamburgers, falafels, pizzas et smoothies. Dans cette perspective, on peut croire que la diversité culturelle de notre époque repose avant tout sur la mémoire historique et culturelle ainsi que la source des imaginaires collectifs nationaux. C'est en se rendant à la frontière de la Corée du Nord, ce territoire coupé du reste du monde où règne l'héritier hystérique et illuminé du père tyran qui a soumis ses compatriotes à l'esclavage, qu'on découvre la «différence» coréenne. C'est en lisant l'histoire de l'occupation japonaise qu'on saisit la spécificité tragique de la Corée. C'est en constatant la modernité du pays qu'on est en mesure d'évaluer les efforts gigantesques qu'a déployés ce peuple volontariste et travailleur pour rebâtir les destructions systématiques des guerres du XXe siècle. Le culte du travail, si palpable ici, représente pour nous un véritable dépaysement. Une vision forcément impressionniste pour celui qui passe en coup de vent donne à penser que l'intérêt pour la culture n'est pas contradictoire avec ce progrès économique. Les Coréens, et les jeunes en particulier, sont de grands consommateurs de musique, d'opéra, et se passionnent pour la peinture et les arts graphiques. Séoul n'est pas qu'une ville de workaholics et de capitalistes sans âme, comme on aime à la caricaturer. Les Coréens vivent en coréen, une langue inexistante sur le plan international; ils portent en eux leur histoire douloureuse dont les barbelés et les miradors qui s'étendent de la capitale jusqu'à la frontière avec le Nord leur sont un rappel quotidien. Surtout, ce peuple modeste à l'échelle de la géopolitique de ses voisins, la Chine et le Japon, ne s'est jamais apitoyé sur son sort, ce qui explique sans doute qu'il se soit lui-même donné un avenir.
www.ledevoir.com

mardi 11 mars 2008

ANGOLA/COREE DU SUD

Le Chef de l'Etat angolais félicite son homologue sud-coréen
Le Président de la République, José Eduardo dos Santos, a récemment adressé un message de félicitations à son homologue de la Corée du Sud, Lee Myungbak, pour son élection et investiture à la plus haute magistrature de son pays. Selon une note de presse de l`ambassade angolaise au Japon et en Corée du Sud, le Président José Eduardo dos Santos a manifesté, dans sa missive, la volonté du Gouvernement angolais à approfondir les liens d`amitié et de coopération entre les deux pays. Le Chef de l'Etat a, d'autre part, souhaité que sous le leadership de Lee Myungbak en République de la Corée du Sud, que les relations avec le Nord soient renforcées, en vue de consolider la paix, la sécurité et la stabilité, pour le progrès harmonieux dans la péninsule coréenne. Elu en décembre dernier, le Président Lee Myungbak a été investi le 25 février, au cours d`une cérémonie assistée par l'Ambassadeur d`Angola au Japon et en Corée du Sud, Albino Malungo, en représentation du Gouvernement angolais.
Luanda, 10/03 08
Voyage au bout de mille et un secrets...lire plus...
CORÉE DU SUD Voyage au bout de mille et un secrets... (2e partie et fin)
Pour aller à Kangwon Land, on traverse un chemin qui mène à la rencontre des paysages et des tableaux naturels qui ne peuvent être vus que là.
Après l’effort, c’est le réconfort. La journée du 23 février est consacrée au ski. Destination, alors, à Kangwon land. Une région montagneuse réputée par ses fortes chutes de neige en hiver. On met beaucoup de temps pour y arriver. La route est étroite et rocheuse, caractérisée par ses dizaines de tournants, tantôt à gauche et tantôt à droite. Le chemin qui paraît encore plus long, demeure l’un des plus beaux itinéraires de la région. C’est un chemin qui mène à la rencontre des paysages constituant des tableaux naturels qui ne peuvent être vus que là. Difficile pour un passager de ne pas s’y arrêter. C’est un endroit qu’on espère toujours revisiter. Après avoir dépassé des dizaines de tunnels et traversé aussi des dizaines de ponts accrochés entre les sommets des montagnes toutes vêtues de blanc, notre guide, M.Hoya, annonce qu’on est arrivé à la station de ski 1-High. Il fait froid. Même très froid. Manteau, gants, cache-nez et chaussures confortables sont recommandés. La température est de -7°C. C’est le climat de la saison dans la région. Pour les Coréens, c’est une température habituelle. Pour un habitué au climat de la Méditerranée, il fait un froid de canard. Insupportable. On ne peut mettre le nez dehors. Pas d’alternative que de rejoindre l’hôtel. Derrière les vitres de la fenêtre de la chambre, une lumière tamisée apparaît à l’autre bout de l’hôtel; c’est celle du grand phare accroché au sommet de la montagne. La région est très calme la nuit. Pas trop de bruit à l’intérieur de l’hôtel. Un silence religieux s’y est installé. La région qui semble assoupie la nuit, s’est réveillée le lendemain matin sous le bruit des bottes qui crissent sous la neige. Une fois les batteries bien rechargées, il est temps d’apprendre à skier. C’est un samedi. Fin de semaine en Corée. Le week-end universel. Des dizaines de bus se dirigent vers la stations de 1.High. La saison des sports d’hiver bat son plein. En dépit du froid, le soleil et la neige sont à l’accueil des nombreux skieurs. Chaussures bien serrées, masques bien placés, des gants bien serrés, les bâtons de ski accrochés au sac à dos, les visiteurs avides de fortes sensations de glissage se bousculent à l’extérieur de la station.De longues files indiennes se forment devant l’entrée principale. Tout le monde semble content. Tout le monde semble heureux. Les marques de ravissement, de jouissance et de bonheur se lisent sur les visages souriants de centaines de visiteurs. Pour nous, qui n’avions jamais pratiqué ce sport, il y a obligation de passer par la piste des débutants. Il faut d’abord apprendre les techniques de base. M.Hoya fait appel à un moniteur de ski. Son nom est difficile à prononcer et encore moins à retenir. Nous préférons l’appeler Michael: facile et sympa. La séance d’apprentissage arrive à son terme après 2 heures d’entraînement. C’est l’heure de jouer dans la cour des grands. Mais le danger est présent! Une fois sur piste le risque d’accident plane. Il faut quand même tenter. L’épreuve est difficile. 4km à skier. La piste est une descente à multiples virages. Après maintes bousculades et carambolages, on est enfin arrivé à la fin du circuit. A 16 heures, c’est la fin de journée des exercices de ski. C’est le moment du retour à la ville de rêve: Séoul. Sur un air de jamais-vu et jamais connu, qu’on a remis les pieds dans la capitale de la Corée de Sud. Le reste du séjour est consacré aux visites de courtoise et du shopping. On ne peut visiter Séoul, sans marquer une halte à In-sa-dong. C’est un quartier où on découvre les arts culturels traditionnels coréens. C’est très touristique. Pour les amateurs des objets souvenirs, on peut y acheter des antiquités coréennes, de vieux livres, des poteries, des bijoux et d’anciennes et récentes photos de Séoul et de la Corée.Handbok en vedetteOn y trouve surtout des boutiques de souvenirs, des maisons de thé et des restaurants. La tradition l’exige: il est obligatoire pour les grandes compagnies internationales siégeant dans ce quartier d’afficher leurs activités à l’extérieur des boutiques en langue coréenne. A In-sa-dong, on découvre le Hanbok. C’est une sorte de robe traditionnelle. Elle est conçue dans le même principe qu’un kimono japonais. Pour des raisons traditionnelles et historiques, ce dernier ne se vend pas dans les magasins coréens. Le Hanbok est inspiré des modèles portés à partir du XIVe siècle. C’était une robe destinée aux aristocrates. Dans la société prédominée par le confucianisme, afin d’imposer leur statut social et confirmer leur autorité, les nobles et les riches portent le Hanbok fabriqué avec de la soie. Les citoyens peuvent le porter aussi, mais pas de la même qualité. Pour des contraintes financières, ils mettent un Hanbok en coton aux couleurs discrètes. C’est un signe de distinction des classes sociales. Dans ce même secteur, on peut manger et boire à toute heure. De jour comme de nuit. De petites échoppes installées tout au long de la rue. On prépare, en plein air, la cuisine traditionnelle coréenne. Il est littéralement stupéfiant de découvrir le grand intérêt qu’accordent les Coréens à la gastronomie. Ils mangent à tout moment. Parfois, ils mangent quatre fois par jour et parfois plus. «C’est un peuple qui grignote beaucoup», fait savoir notre guide. Le circuit du matin se termine par la visite du quartier de Yong-san. Etape obligée de Séoul. C’est un quartier dédié à l’informatique. Pour se faire une idée, imaginez des dizaines d’immeubles destinés à l’informatique. En tout, c’est une grande bâtisse à quatre étages où sont dispersées plus de 5000 boutiques. Un magasin à coté de l’autre, une boutique au-dessus de l’autre, il devient difficile, voire impossible de ne pas être tenté par le contenu.
Les bienfaits de la viande de chien!
Quel est le secret de manger de la viande de chien? Si aucune raison n’est valable pour le justifier chez nous, les Coréens, eux, consomment de la viande de chien pour des raisons médicales. La Corée du Sud est connue par son été très chaud. Une chaleur torride et un climat asphyxiant caractérisent les mois de juillet et août. En consommant de la viande de chien, c’est la meilleure manière, aux yeux des Coréens, pour faire face aux problèmes respiratoires et rester en bonne santé. Attention ! il ne s’agit pas d’un conseil médical, mais c’est juste une curiosité constatée dans le pays du Matin calme.
Toutes les dernières technologies sont exposées sur les stands. Les MP3, MP4, GPS, lecteur VCD, DVD, appareils photo, caméras vidéo, téléviseurs, etc., sont cédés à des prix abordables. Attention! Tout ce qui brille n’est pas or. Le phénomène de la contrefaçon fait son plein. Il est conseillé d’être assisté avant de débourser le moindre won, (monnaie locale). Encore, les produits exposés sont disponibles soit avec une notice en langue coréenne, japonaise ou en anglais. Ce qui n’arrange guère les touristes arabes, du Vieux Continent et du Continent noir. Après ce périple électronique, la prochaine direction est le marché de Namdaemun. Une ambiance particulière y règne. On vend tout. Absolument tout. Entre un magasin d’habillement et une boutique de cosmétiques, on repère un restaurant jouxtant une bijouterie qui assure également le change de devises! Les vêtements traditionnels sont exposés dans les ruelles. La vaisselle placée sur les trottoirs. C’est un décor qu’on ne peut voir que dans ce marché. A la sortie, une grande porte en verre à ouverture automatique nous ensorcelle. A peine emprunté les premiers escaliers, on constate une activité très dense à l’intérieur. L’immeuble est plein comme un oeuf. C’est une grande surface. Elle est réservée aux marques occidentales et célèbres. Les articles sont bien exposés. Les stands bien organisés. A chaque palier, des panneaux indiquent ce qui est exposé dans le prochain étage. Animé d’une grande curiosité, on a emprunté tout l’immeuble pour compter le nombre d’étages de ce magasin. A la dernière marche d’escaliers, on s’est retrouvé aux derniers magasins au 12e étage! C’est du jamais-vu. Même dans les capitales européennes très développées, on n’a jamais rencontré une surface aussi gigantesque. Mais l’attraction principale des touristes est le marché de Dongdaemun. C’est le plus grand marché de Séoul.L’électronique bat son pleinA midi ou à minuit, en hiver ou en été, on trouve tout ce qu’on veut à Dongdaemun. A l’intérieur on compte plus de 30 centres commerciaux. C’est-à-dire plus de 25.000 magasins, atteste M.Hoya, notre guide. Il est spécialisé dans le vêtement, articles de souvenirs et accessoires de mode. Après le shopping et la visite de quelques sites touristiques, c’est l’heure de la technologie. C’est le moment de découvrir les dernières innovations du monde numérique. Destination à LG Twin Towers. C’est la direction générale de ce géant industriel dans le monde. L’heure est à la découverte des innovations toutes fraîches. A l’intérieur de la Tour ouest, on prend l’ascenseur qui mène vers le showroom situé au 10e étage. Les derniers téléviseurs plasma et LCD à l’accueil. Les regards sont braqués vers un téléviseur LCD à écran géant: c’est le 100 pouces. C’est le premier téléviseur du genre. Il s’adapte automatiquement à la lumière de la chambre. LG se spécialise dans la fabrication des réfrigérateurs. Des produits conçus spécialement pour la conservation du vin ainsi que le plat fétiche des Coréens: le kimchi. LG veut toujours se placer sur le podium.L’opérateur apporte de nouvelles techniques à la machine à laver. Le géant sud-coréen passe à la vitesse supérieure. On fabrique des machines à laver silencieuses. Dépourvus de courroies, ces produits font moins de bruits et de vibrations que les machines des autres marques. C’est la première au monde. Il y a même des machines à laver qui fonctionnent à la vapeur. Désormais, on peut se passer du fer à repasser. L’autre haute technologie est le Home-net. C’est une solution intégrée qui permet de contrôler tous les appareils électroniques, (TV, ordinateur, climatiseur, etc.), qui se trouvent à l’intérieur de la maison. Cela à l’aide d’une simple touche sur le Home-net. Ce sont les derniers jours du mois de février.A Séoul, il fait toujours froid.La température est de -5°C. Sous les fortes chutes de neige et un froid sibérien, on quitte cette belle ville à 7 h du matin en direction de l’aéroport international d’Incheon. Après 15 heures de vol et une escale de 2 heures à Paris, on retrouve le soleil d’Alger la Blanche avec une température de 22°C.
De notre envoyé spécial Tahar FATTANI 04 Mars 2008
Voyage au bout de mille et un secrets...lire plus...
VOYAGE EN CORÉE DU SUD Tout grouille au pays du Matin calme (1re partie)
A l’instar de Barcelone, New York et Paris, Séoul est aussi l’une de ces grandes métropoles qui vibrent aux rythmes nocturnes. Rien ne trouble le plaisir des noctambules.
On a beau avoir tout lu et entendu sur la Corée du Sud, mais on ne peut prétendre la connaître avant d’avoir mis les pieds sur le sol du pays du Matin calme. Malgré sa petite superficie (99.274km²), ce pays demeure autant mystérieux qu’énigmatique. Un pays où la réalité effleure l’imaginaire, sans pour autant laisser de place à l’imagination. Et c’est cela le comble du paradoxe dans la patrie des mille et un secrets. Aussi magiques qu’ils soient, les écrans de cinéma, les petits écrans et même les livres ne peuvent transmettre fidèlement la véritable image d’un pays qui vit et vibre de jour comme de nuit. Tantôt curieux, tantôt soucieux, on était armé d’une insatiable extase, jamais ressentie auparavant, pour découvrir les secrets et les merveilles de ce pays. Après 12 heures de vol, l’Airbus KE 902 de la compagnie Corean Airlines atterrit sur l’aéroport international d’Incheon avec 300 voyageurs à bord. Première impression: un Algérien stressé de nature et angoissé en permanence, découvre alors un peuple calme. Frôlant l’insouciance. Un peuple toujours souriant. De ce sourire franc et amical. Paisible. Pacifique. Hospitalier et très accueillant par-dessus le marché. A la sortie de l’aéroport, un jeune au visage empreint de sérénité, charmant et gracieux, aux yeux bridés étend entre ses mains une grande feuille sur laquelle est inscrit: «2008 LG E Algeria press Tour». Il s’agit de Hoya Yong. Dans la bouche d’un Algérien, ça peut bien rimer avec khoya (mon frère, Ndlr). C’est le guide chargé par LG d’assister la délégation de Média Club LG Algeria tout au long du séjour. A la sortie de l’enceinte aéroportuaire, un bus confortable, toutes options, nous attendait.On se réveille tôtAprès une heure de route on quitte cette charmante et attirante île côtière. De temps en temps, on aperçoit d’imposantes bâtisses aux façades bétonnées et vitrées, juchées sur un décor panoramique qu’offre une longue rivière traversée par une vingtaine de ponts. C’est la ville de Séoul! C’est un bijou architectural. C’est une ville construite avec des miroirs. Les tours ceinturent la ville. Elles sont «implantées» un peu partout. L’un des plus beaux édifices est le 63 Building. Une extraordinaire tour de 63 étages. Située au bord de la rivière Han, elle tape à l’oeil grâce, notamment à sa belle robe dorée. D’où elle tire son nom. Justement, ce building s’appelle la «Tour dorée». Ce qualificatif est inspiré des reflets de rayons d’une lumière dorée scintillant sur ses vitres. A quelques pas de là, s’étend une rivière qui divise Séoul du nord au sud. Elle est traversée par 24 ponts de 12 voies chacun. C’est gigantesque. Ce n’est pas tout. Il a fallu attendre le coucher du soleil pour découvrir plus de secrets dissimulés par cette ville. 20h20 en ce mercredi 20 février 2008: c’est l’heure du dîner. Destination, restaurant Makino Chaya, situé en plein centre-ville. Le décor multicolore qu’offrent les Bigs Buildings lumineux, ainsi que les nombreux panneaux publicitaires qui scintillent de loin, sont en parfaite synchronisation avec les jeux de lumières de la ville. Ce spectacle saisissant, nous a fait oublier les crevettes, le saumon fumé et autres fruits de mer servis au dîner. A l’instar de Barcelone, New York et Paris, Séoul est aussi l’une de ces grandes métropoles qui vibrent aux rythmes nocturnes. Rien ne trouble le plaisir des noctambules. Clubs, discothèques et louanges (club et bar en même temps) ne connaissent pas l’heure de fermeture obligatoire. Ce qui est évident. Aussi délicat que soit notre handicap de la langue, il est quand même facile de repérer des cafés sympas, des restaurants à ambiance conviviale, ou juste un bon coin où boire et manger. Parfois, de passage dans les grands boulevards, les fumets de la gastronomie exotique s’échappent des persiennes des restaurants, et viennent vous titiller les narines. On prépare tout. On mange tout. Des plats étranges, voire bizarres pour nous. Habitués de couscous et amateurs de pain, vous ne retrouverez jamais votre compte. Une cuisine que nous ne savons ni préparer et encore moins déguster. Heureusement que le poisson vient à la rescousse, pour casser la croûte, au déjeuner comme au dîner. Nous avons retenu deux choses dans tous les restaurants que nous avons fréquentés. Apprendre à manger avec des baguettes en métal, et goûter au Kimchi. Ce dernier est l’invité de tous les repas. Il fait le décor de la table des restaurants. Les Coréens le mangent quotidiennement. Il est, à la fois, un apéritif, un plat de résistance et un dessert. Trois en un. Mais en fait, c’est quoi le Kimchi? Il s’agit d’un mets traditionnel. Il est composé de légumes, souvent à base de chou, avec les différentes sortes d’ingrédients tels l’ail, les radis, l’oignon blanc et les piments rouges mélangés avec les fruits de mer. Les Coréens lui accordent une attention hors pair. Ils ne peuvent s’en passer.
l’Algérie c’est où? Il est très difficile pour nous, voire blessant, de savoir que le mot Algérie ne trouve pas sa signification dans les différentes villes coréennes. Que connaissez-vous de l’Algérie ? Par politesse, les Coréens préfèrent sourire pour exprimer leur ignorance. Rares sont ceux qui savent qu’elle se situe en Afrique du Nord. Il faut, plutôt, leur parler du Sahara. Ce «grand pays» qui fait 20 fois la Corée, reste méconnu aux yeux des Coréens. «Je suis vraiment désolé, je ne connais pas votre pays», répond un groupe de jeunes rencontrés au grand marché de Dongdaemun.
Il est tard dans la nuit. C’est l’heure du repos. Un programme chargé nous attend pour le lendemain. C’est une visite à caractère économique. Destination, la ville de Gumi. Elle est située à environ 300 km au sud-est de Séoul. Le train est prévu à 9h08, à partir de la gare de Séoul. En forme de coupole, de bleu vêtue, située en face des grandes Tours de la ville, la station du train est équipée de tous les moyens modernes et sophistiqués facilitant les déplacements. A l’intérieur de la station, de grands panneaux d’affichage réservés pour l’information, communiquent, à la seconde près, les horaires de départ et d’arrivée des trains. L’heure c’est l’heure. A 09h08 tapantes, le train démarre. Pas une minute de retard. Pas une seconde, ni fraction de seconde. Idem pour l’heure d’arrivée. Le train marque l’arrêt à la gare de Gumi à 12h35. C’est-à-dire à l’heure prévue. Confortablement installé dans un siège, les jambes bien étendues, la tête bien calée sur le repose-tête, nous nous sommes perdus dans les différents paysages éblouissants qui défilent à travers la fenêtre. A telle enseigne qu’on ne sentait plus la fatigue du voyage qui a duré plus de trois heures. La station de Gumi offre une vue colorée de la ville. Celle-ci est l’un des principaux pôles économiques de la Corée de Sud. C’est dans cette localité que se trouvent les grandes usines de la compagnie LG Electronics, spécialisée dans la production des TV plasma et LCD.LG, la colonne vertébrale de l’économie localeC’est une véritable machine à production. Les produits fabriqués dans cette usine sont destinés aux marchés internationaux. Le personnel n’a même pas le temps de nous saluer. C’est sacré pour les Coréens. Le boulot est une religion. Sunny, une belle et charmante Coréenne de 27 ans qui nous sert de guide pour la journée explique: «Pour nous, la vie est une guerre. Chaque jour on livre une bataille.» C’est à juste raison. Rien n’est exagéré. Pas de temps à perdre. Aux différentes divisions de vérification, fixation et assemblage, la production est au-delà de l’imagination. En plus des gigantesques machines équipées de moyens ultrasophistiqués, de dernière technologie, le personnel de l’usine est plus qu’un automate. Ils sont environ 2000 employés rien que dans cette usine. Les chiffres le prouvent: en 42 pouces, LG dispose des moyens qui lui permettent de produire 10.000 unités de TV plasma/jour. Pour les 42, 50 et 60 pouces, on fabrique 550.000 modules par mois! Sans tenir compte des LCD et des autres plasmas produits dans d’autres usines. Attention! Chez LG, il n’y a pas que la quantité. La qualité prime également. A la division de vérification, le moindre défaut est automatiquement détecté par les appareils. Le produit est systématiquement rejeté. Luminosité, lumière, son et les couleurs passent à la loupe. Avant l’opération de montage et d’emballage, le produit final passe d’abord par un long processus de vérification, d’inspection et de contrôle. Même principe, même politique et même objectif pour l’usine de fabrication des téléphones portables, située dans la localité de Pyongtack. Une ville pas trop éloignée de la capitale. Tous les téléphones mobiles de LG et tous les modèles sont produits dans cette usine qui compte 3000 employés. Tout le personnel est constitué de Coréens. Le principe: produire des portables de haute qualité. Chaque appareil subit des tests de contrôle très avancés avant sa commercialisation. La politique et l’objectif: produire 5158 unité/jours. Elle est la seule usine en Corée qui produit 5 millions d’unités de portables/mois, soit 70% de la production mondiale. En comptabilisant la production des usines LG implantées soit en Chine ou en Pologne, ce géant de l’électronique porte à la hausse sa capacité de production à 7,5 millions de téléphones portables par mois. Sunny confirme qu’hormis la téléphonie mobile, aucun opérateur ne fait de l’ombre à LG. Dans l’électroménager, LG est le Number One en Corée. Aucune marque locale ne peut concurrencer les produits de LG, affirme-t-elle. Fin de visite à Gumi. La prochaine destination est Daegu: une zone économique et industrielle par excellence. En prenant la destination de cette ville, on aperçoit des bâtisses en béton entourées de montagnes arides. Cela donne à l’oeil nu une vue sinistre. Le centre-ville de Daegu est dépourvu de toute verdure. Ici on ne parle que de l’économie. Elle est classée parmi les cinq principales villes de la Corée de Sud, en l’occurrence: Daejean, Busan, Incheon et Kwang Ju. En fait, c’est la 4e ville du pays après Séoul, Busan et Icheon avec plus de 2,5 millions d’habitants. Mais elle n’a tout de même pas atteint le degré de développement constaté à Busan et Séoul. Park Bong Kyu, vice-président de ce département chargé des affaires économiques, explique que Daegu est réputée être une zone de fabrication de textiles. C’est cette même localité qui abrite, annuellement, la plus grande foire internationale de textile. C’est une exposition professionnelle et d’affaires qui évalue aussi les tendances de la demande internationale de tissu. Profitant de cette rencontre conviviale, on a abordé, avec M.Bong Kyu, les relations économiques algéro-coréennes. Les petites informations et données dont dispose M.Bong Kyu sur l’économie algérienne, il les communique avec beaucoup de politesse et de diplomatie. «Je pense que le marché algérien est très potentiel. Avec beaucoup plus d’ouverture sur le marché mondial, l’Algérie profitera certainement des expériences acquises par d’autres pays afin de booster son économie», a-t-il lâché en s’exprimant dans la langue de Shakespeare. Et d’avouer: «Le seul secret de la réussite est le travail. Il faut travailler durement, même très durement et de façon très sérieuse. On ne doit laisser aucunement de la place au bricolage. L’Algérie dispose de toutes les potentialités susceptibles de servir de tremplin à son économie.»
De notre envoyé spécial Tahar FATTANI03 Mars 2008
• “OhmyNews”, parangon du journalisme participatif...lire...
Multimédia
PRESSE - “OhmyNews”, parangon du journalisme participatif
Lancé en 2000, le quotidien en ligne s’est imposé dans le paysage médiatique coréen, en invitant les internautes à devenir reporters. Un succès copié partout dans le monde.
“OhmyNews fête ses huit années d’existence. C’est à l’orée du troisième millénaire que le journal en ligne a levé l’ancre, avec à son bord 727 journalistes amateurs et un slogan : “Tout citoyen est journaliste”. Il prétendait ainsi révolutionner la presse. Le titre compte aujourd’hui quelque 54 100 collaborateurs non professionnels, soit presque 75 fois plus qu’au début, et ses idées destinées à inciter à la participation ont été largement reprises par d’autres publications. Enseignants, pompiers, policiers, militaires, ouvriers, paysans, femmes au foyer, écoliers… Les articles écrits par des citoyens de tout bord, dont certains constituaient des reportages exclusifs, ont ému les lecteurs. Le manque de professionnalisme était perceptible, mais le résultat était globalement surprenant. Exemple réussi de démocratie participative dans le domaine de la presse, OhmyNews a attiré l’attention du monde entier et popularisé le concept de “journalisme citoyen”. Pour célébrer son anniversaire, la rédaction a réuni dans ses locaux, situés dans l’ouest de la capitale, huit de ces “journalistes citoyens” représentant différentes générations, leur âge allant de 15 à 80 ans, pour connaître leurs motivations et leurs ambitions. Choe Chi-won est collégienne. Elle avait envie de raconter les histoires de sa propre génération, méconnues du monde des adultes. Yu Chi-hyong, une étudiante de 26 ans, cherchait un moyen de partager ses réflexions sur la vie après un séjour en Espagne. A son retour, elle est tombée sur OhmyNews. Kim Chun-hi, pigiste de 38 ans, s’est fait remarquer par ses critiques littéraires. OhmyNews lui a permis de faire partager sa passion pour les livres. En ce qui concerne Yi Chung-sop, 40 ans, la motivation initiale était de faire connaître la boxe, sport qu’il pratique en dehors de son activité professionnelle. La romancière Yi Hyon-suk, 53 ans, a commencé sa carrière d’écrivaine à l’âge de 41 ans, et propose des articles à OhmyNews depuis un an. Si elle se limite pour le moment à des récits de voyage ou à des anecdotes sur la vie quotidienne, elle envisage d’écrire des textes plus approfondis sur la société. Yi Sung-chol, 63 ans, est également spécialisé dans la rubrique voyages et c’est un collaborateur désormais très connu des lecteurs d’OhmyNews. Ce poète dit avoir été séduit par le slogan “Tout citoyen est journaliste”. Rédacteur assidu, il a signé quelque 200 articles depuis 2005. Il a tenté d’élargir son champ en faisant un reportage sur une manifestation, mais cette aventure lui a laissé un mauvais souvenir car il y a laissé son appareil photo. Yi Ui-hyop, 76 ans, est professeur de coréen à la retraite. Il considère sa nouvelle activité de journaliste comme extrêmement séduisante, car elle lui permet de communiquer avec les jeunes. Il visite souvent les villages situés près de la frontière nord-coréenne. Le doyen, Chu Chong-hwan, 80 ans, aime l’idée de s’exprimer publiquement sur la politique, la société ou l’économie. Il s’est familiarisé avec l’informatique lorsqu’il était enseignant au Japon. “Ecrire des articles constitue un excellent exercice contre le vieillissement du cerveau. En somme, mes activités de journaliste sont surtout bonnes pour ma santé”, assure-t-il. Chacun d’entre eux a le désir de faire évoluer OhmyNews. Yu l’étudiante estime qu’il n’y a pas assez d’espace réservé aux jeunes “par rapport à la place occupée par les questions politiques”. La trentenaire Kim partage cet avis et pense qu’il faudrait mettre davantage en avant des rubriques où chacun vient partager ses expériences du quotidien. Pour Yi Chung-sop, un des grands mérites d’OhmyNews est d’avoir donné la parole à ceux qui ont d’ordinaire du mal à se faire entendre. Mais il craint que son orientation politique très marquée à gauche ne nuise à son expansion. Il précise que le journal en ligne est considéré par certains comme le porte-parole de la génération des anciens étudiants qui militaient pour la démocratisation ou de l’ex-président Roh Moo-hyun [qui a quitté ses fonctions le 25 février 2008]. Chu, l’octogénaire, est favorable à un renforcement des contacts entre journalistes salariés et non-professionnels. Yi Ui-hyop pense lui aussi qu’il faut continuer à exploiter au maximum l’interactivité. Cet ancien enseignant aimerait voir le journal se consacrer davantage aux problèmes d’éducation, qui sont, selon lui, “très préoccupants”. Yi Sung-chol conseille à la direction de chercher un meilleur équilibre dans les opinions exprimées. Citant comme exemple les articles sur la religion [notamment à l’occasion de la prise en otages d’un groupe de protestants coréens par les talibans afghans en juillet 2007], il remarque qu’il “est indispensable que la presse dénonce les dérives de ces milieux, mais ses critiques doivent être constructives”. Hong Song-sik OhmyNews

Bienvenue au Pays du Matin calme !

L'Afrique et la Corée du Sud ont des similitudes historiques et sociales. La Corée peut être une source d'inspiration pour les pays africains. Se développer en s'adossant sur ses valeurs culturelles, tel est le pari réussi par le "Pays du matin calme."