vendredi 27 juin 2008

Maroc: fusion des musiques africaine et coréenne au festival d'Essaouira
Quelques 20.000 spectateurs ont vibré aux rythmes d'une fusion musicale entre un groupe folklorique des Gnaouas du Maroc et un autre de Corée du sud à l'ouverture jeudi soir du festival "Gnaoua et musique du monde" à Essaouira (sud-ouest).
"Cette ouverture a été placé sous le thème de la magie. Qui aurait imaginé voir un jour une fusion musicale si bien réussi entre un groupe des Gnouas et un groupe de la Corée du Sud", a déclaré à l'AFP André Azoulay, président de l'Association Essaouira-Mogador.
La 11e édition de ce festival sera "un millésime d'exception", a assuré M. Azoulay qui est également conseiller du roi Mohammed VI.
Le groupe Gnaoua Baali, qui est l'un des plus célèbres au Maroc et la troupe sud-coréenne Samulnori Molgaie ont enthousiasme la foulé qui se pressait sur l'esplanade Moulay Hassan d'Essaouira, l'ancienne Mogador -la cité fortifiée, dont la médina (ancienne ville) a réussi à préserver son cachet arabo-mauresque..
De très grands musiciens internationaux participeront au festival comme le saxophoniste américain Wayne Shorter, le trompettiste d'origine libanaise Ibrahim Maalouf ou Kimany Marly, fils du légendaire Bob Marley, l'icône de reggae jamaïcains. Des troupes venues d'Afrique subsaharienne, d'Algérie et des territoires palestiniens animeront aussi des soirées sur les dix scènes érigées dans la cité.
Le festival d'Essaouira rend hommage chaque année aux troupes folkloriques des Gnaouas, ces descendants d'esclaves noirs dont la musique associe rituel africain et culte des saints de l'islam.
Plusieurs conférences sur la culture et l'art ainsi que des projections de films se dérouleront durant ce festival, qui s'achève dimanche.

jeudi 19 juin 2008

Les "Netizens" sud-coréens

Les "Netizens" sud-coréens manifestent
Mercredi 18 juin 2008
La Corée du Sud connaît un nouveau phénomène : la démocratie par le haut débit. Dans les manifestations, ces "Netizens" emportent ordinateurs et webcams avec eux pour pouvoir retransmettre en direct.
Reportage : Nathalie Tourret)
Mercredi 18 juin 2008
Par Nathalie Tourret / FRANCE 24
Quasiment tous les soirs depuis plus d’un mois, des milliers de personnes investissent la place de l’hôtel de ville de Séoul. Elles manifestent leur hostilité à la politique du nouveau président conservateur. Or, un outil semble être devenu indispensable dans ces rassemblements : l’ordinateur portable. Des groupes déambulent en effet au milieu des manifestants, une webcam accrochée à leur écran afin de retransmettre les images en direct. Un jeune homme, membre de SajaTV, une télévision sur Internet, explique à FRANCE 24, que l’objectif est de pouvoir faire vivre les événements, en direct, à ceux qui n’ont pas pu faire le déplacement. On appelle cela la démocratie par le haut débit. Ces Coréens sont des "Netizens", des citoyens du Net. C’est en effet sur le Web que la population a fait connaître son opposition au nouveau chef de l’Etat, avant de descendre dans les rues. Un peu plus loin, Chai Kun-shik est assis par terre en face de son ordinateur portable. Il est en train de retranscrire en direct tous les discours prononcés à la tribune. Employé dans une entreprise, il collabore de temps en temps à un site Internet. Il prend son rôle de "Netizen" très à cœur : "Ce que j’essaye de faire ici, c’est d’informer les gens par le biais d’Internet, de leur donner des informations détaillées sur ce qui se passe et de leur livrer les informations que le gouvernement dissimule".Sung-dae, étudiant en seconde année d’université, collabore pour le même site. Quand il ne peut pas se rendre à une manifestation, il la suit en direct sur Internet. Pour lui, être un "Netizen", c’est techniquement très simple en Corée. Le sud de la péninsule est le 1er pays de l’OCDE en terme d’accès des ménages à Internet. "Nous avons le Wifi partout et donc, si vous avez un ordinateur portable, c’est très facile de se connecter à Internet. Même en province, c’est pareil", explique-t-il. OhmyNews est un des sites Internet d’informations les mieux établis en Corée. Son siège est situé en plein cœur de la cité numérique de Séoul. OhmyNews a été créé en 2000 pour donner un peu d’air frais dans un monde médiatique coréen largement dominé par la presse papier conservatrice proche du pouvoir. Pendant la campagne présidentielle de 2002, ce site a joué un rôle majeur dans l’élection du président réformateur. Mais, en raison de règles plus strictes, cela n’a pas été le cas en 2007.
"En 2007, nous n’avons pas le droit de donner notre opinion sur un forum ou un site Internet public, seulement sur des blogs privés", raconte Lee Han-ki, rédacteur en chef. "Il était officiellement interdit de soutenir un candidat. Des gens qui avaient écrit des articles de ce genre ont été arrêtés par la police et du coup, cela a dissuadé d’autres personnes de donner leur avis sur Internet". Une fois l’élection terminée, les "Netizens", de gauche ou de droite, ont repris du service sur la Toile. Internet est devenu un véritable contre-pouvoir avec lequel les autorités ont maille à partir… D’autres lois sont d’ailleurs prévues à l’automne pour contrôler le contenu des sites Internet.

mardi 17 juin 2008

INTERNET HAUT DEBIT

Les Coréens habitués à du très haut débit garanti
Avec des débits moyens de 46 Mbit/s, les opérateurs coréens offrent le meilleur service haut débit au monde.La majorité des Sud-Coréens estiment bénéficier de services haut débit "ordinaires" alors même qu’ils jouissent des connexions les plus rapides au monde. Les fournisseurs de services très haut débit coréens offrent généralement un débit de 100 Mbit/s. Pourtant, à en croire la commission gouvernementale KCC (Korean Communications Commission), aucun opérateur ne fournit ce niveau de service de façon homogène.Le service '100 Mbit/s' le plus rapide a été assuré par LG Powercomm, avec un débit moyen de 91 Mbit/s, selon la KCC. Le débit moyen de tous les opérateurs 100 Mbit/s se situe à seulement 46 Mbit/s, ce qui demeure exceptionnel par rapport au débit moyen souvent largement inférieur à 10 Mbit/s dans la plupart des pays.Sept opérateurs offrent des services haut débit ultra rapides à plus de 15 millions d’abonnés coréens. Korea Telecom contrôle 44,2 % du marché, suivi de Hanarotelecom avec 24 % et de LG Powercomm avec 12,2 %."En offrant aux internautes des informations de qualité, nous faisons en sorte que les clients obtiennent davantage d’informations lorsqu’ils choisissent des produits", explique le représentant de KCC Lee Eun-hee, interrogé par le Joongang Daily. "Cela encourage les opérateurs à devenir plus compétitifs afin d’améliorer la qualité globale de ces produits.""Le taux de croissance des clients de l’Internet très haut débit a considérablement ralenti", ajoute Kim Young-wan, de Korea Telecom. "C’est pourquoi les opérateurs cherchent de nouvelles sources de profit telles que la téléphonie sur Internet et les services de télévision sur IP."Traduction de l'article Koreans take 100Mbps boradband for granted de Vnunet.com en date du 16 juin 2008VNUnet.fr, membre du réseau NetMediaEurope© Copyright 2007 Tous droits reserves

vendredi 13 juin 2008

LE BOEUF TERRASSELE GOUVERNEMENT

Corée du Sud : le gouvernement a présenté sa démission: lire sur Le Monde.fr
Sous le feu des critiques pour avoir donné son accord à la reprise des importations de bœuf américain, le gouvernement sud-coréen, en fonction depuis à peine trois mois, a présenté sa démission mardi 10 juin au président Lee Myung-Bak. "Le premier ministre et le cabinet ministériel ont offert de démissionner pour endosser la responsabilité des récents événements", ont ainsi indiqué les services du premier ministre.
Ces dernières semaines, des dizaines de milliers de manifestants se sont élevés contre la décision prise en avril par Séoul de renouer avec les importations de bœuf américain sous embargo intermittent depuis 2003. Ils accusent le gouvernement d'avoir fait fi des inquiétudes sanitaires liées aux risques de la maladie de la vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine) et d'avoir cédé à la pression de son allié américain qui a fait de la reprise des importations une condition préalable à la ratification d'un accord de libre-échange historique signé avec Séoul en avril 2007.
Face au tollé populaire, le gouvernement cherche à obtenir des amendements à l'accord d'avril tout en affirmant ne pas être en mesure de renégocier sur le fond, comme le réclament les opposants. Deux équipes de négociateurs sud-coréens ont été dépêchés lundi à Washington pour tenter de trouver une solution.
LA POLICE EN ÉTAT D'ALERTE MAXIMALE
Séoul avait accepté en janvier 2006 de rouvrir son marché au bœuf désossé provenant de bovins âgés de moins de 30 mois, mais les autorités ont depuis rejeté plusieurs livraisons après la découverte de petits fragments d'os. Avant l'instauration en 2003 de l'embargo, la Corée du Sud achetait pour 850 millions de dollars de bœuf américain chaque année.
Selon l'agence de presse Yonhap citant des sources au sein de la présidence, le président Lee pourrait accepter le remplacement de plusieurs membres de l'équipe du premier ministre, Han Seung-soo. Les ministres de l'éducation, de l'agriculture et de la santé pourraient par exemple quitter le gouvernement dans les prochains jours. Les ministres des affaires étrangères et des finances pourraient également être remerciés.
M. Lee avait remporté les élections de décembre haut la main, mais le soutien dont il bénéficiait s'est érodé. Les sondages ne le créditent plus que de 20 % d'opinions favorables après cent jours en fonction.
La police sud-coréenne a été placée en état d'alerte maximale avant une manifestation prévue dans la journée et qui pourrait voir descendre 100 000 personnes dans les rues de la capitale.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters 10.06.08 06h25 • Mis à jour le 10.06.08 09h28

Le boeuf fait chuter le gouvernement à Séoul

Le boeuf fait chuter le gouvernement à Séoul ...lire sur ouestfrance.fr...
Le boeuf fait chuter le gouvernement à Séoul
La Corée du Sud n'a plus de gouvernement. La décision d'importer du boeuf américain et la peur de la maladie de la vache folle lui ont été fatales.
Rien ne va plus en Corée du Sud. Les chauffeurs routiers sont en grève pour protester contre la flambée des prix des carburants. Les principaux syndicats se préparent à lancer un appel à la grève générale à partir de la semaine prochaine pour protester contre la politique du gouvernement. L'opposition a boycotté, quant à elle, la session inaugurale du nouveau Parlement.
La démission, hier matin, du gouvernement sud-coréen, en fonction depuis à peine trois mois, n'a donc surpris personne. Pourtant, le Premier ministre Han Seung-Soo et son équipe ministérielle n'ont pas été victimes du prix de l'essence ou de l'inflation mais de la décision gouvernementale d'autoriser à nouveau les importations de boeuf américain.
De nombreux Sud-Coréens craignent que le boeuf, en provenance des États-Unis, ne soit porteur de la maladie de la vache folle ou qu'il ne soit sous-labellisé et utilisé dans des produits alimentaires sans aucune information. Les manifestations ont parfois pris un tour violent. Un militant a succombé, lundi, à ses blessures, après avoir tenté de s'immoler par le feu pour protester contre la décision de Séoul.
Selon la presse sud-coréenne, le président conservateur, Lee Myung-bak, accepterait la démission d'au moins trois ministres et de plusieurs hauts conseillers. Les ministres de l'Éducation, de l'Agriculture et de la Santé devraient quitter le gouvernement. Les ministres des Affaires étrangères et des Finances pourraient également être congédiés. La mesure risque d'être insuffisante. Lee a remporté les élections de décembre haut la main, mais le soutien dont il bénéficiait s'est érodé. Après cent jours au pouvoir, les sondages ne le créditent plus que de 20 % d'opinions favorables.
OUEST France mercredi 11 juin 2008

ASL Le jackpot de Séoul

Le jackpot de Séoul
Chine-Japon-Corée: Les frères ennemis d'Extrême-Orient

DEMISSION DU GOUVERNEMENT SUD COREEN

Le gouvernement sud-coréen annonce sa démission

THE KOREA HERALD • Le gouvernement sud-coréen annonce sa démission
"Le président sud-coréen Lee Myung-bak devrait remplacer dix de ses ministres et secrétaires d'Etat dans le courant de la semaine, afin de calmer la crise suscitée par la levée de l'embargo sur les importations de bœuf américain", annonce le Korea Herald. Ce mardi 10 juin, le Premier ministre Han Seung-soo et d'autres ministres ont remis leur démission au président. La décision de la Corée du Sud, fin avril, de mettre fin à la quasi-totalité des restrictions sur les importations de bœuf américain imposées pour empêcher la propagation de l'encéphalite spongiforme bovine a donné lieu à des semaines de violentes manifestations, les Coréens reprochant à leurs dirigeants de ne pas protéger suffisamment les citoyens.
Un investisseur sud-coréen projette de construire un gratte-ciel à 52 étages à Phnom Penh
Un investisseur sud-coréen projette de construire un gratte-ciel à 52 étages à Phnom Penh, le plus haut bâtiment au Cambodge, a rapporté vendredi le journal local Mekong Times.
GS Engineering and Construction, la plus grande société immobilière en Corée du Sud, projette de bâtir le gratte-ciel pendant quatre ans, situé près du fleuve Tonle Bassac, a précisé le journal, citant Mu Hion Woo, chef de la division commerciale de la société basée au Cambodge.
Le projet comprend la construction d'un bâtiment de bureaux de 52 étages, un bâtiment résidentiel de 32 étages, une école internationale et une centre commercial, a-t-il précisé.
"Quel pays est le plus avancé dans le domaine du développement des villes satellites? La réponse est la Corée du Sud. Il existe probablement quatre ou cinq villes commes ceci aux alentours de Séoul", a-t-il dit au journal.
"Pour nous, c'est d'une part une affaire commerciale et d'autre part une contribution au développement du Cambodge . Si vous voulez connaître le potentiel du Cambodge, vous pouvez le connaître par le biais de ce projet", a-t-il ajouté.
Une autre société immobilière sud-coréenne est en train de construire un gratte-ciel de 42 étages dans le centre-ville de Phnom Penh, et une troisième s'attelle à créer une ville satellite dans la banlieue de la capitale cambodgienne.
Après la réalisation de ces projets sud-coréens, l'image de la ville changera, où les bâtiments de quatre ou cinq étages dominent aujourd'hui.
2008-06-13 PHNOM PENH, 13 juin (Xinhua)

lundi 9 juin 2008

ARMEMENT ET TECHNOLOGIE

Corée du Sud: lancement du dernier sous-marin de technologie avancée
La Corée du Sud a lancé mercredi le troisième et dernier de ses sous-marins de la nouvelle classe U- 214, qui seront mis en service d'ici la fin de l'année prochaine, portant à douze le nombre total de submersibles du pays, a rapporté l'agence de presse Yonhap.
Le dernier sous-marin, appelé "Ahn Jung-geun" en hommage au combattant d'indépendance, héros d'une époque où la Corée du Sud avait été colonisée par le Japon, au début du 20e siècle, a été lancé officiellement lors d'une cérémonie dans le chantier naval Hyundai à Ulsan (sud-est).
Une centaine de responsable du chantier Hyundai et d'officiers militaires ont pris part à la cérémonie, dont le général Kim Tae- young, chef d'état-major de l'armée sud-coréenne et le chef d'état- major de la Marine Adem. Jung Ok-keun.
Ce sous-marin de 1.800 tonnes sera mis en service et déployé à la fin de l'année prochaine, avec les deux autres sous-marins de la classe U-214 lancés respectivement en 2006 et en 2007, selon des officiers de la Marine.
"Nos sous-marins de la classe U-214 sont les derniers de leur genre avec lesquels les sous-marins actuels propulsés au diesel n'arrivent pas à combattre" a indiqué la Marine sud-coréenne, ajoutant qu'"ils constitueront le pivot de notre puissance maritime à l'avenir, succédant aux sous-marins de la classe U-209. "
Séoul projette de fabriquer encore trois sous-marins de la classe U-214 durant les dix années prochaines, ont révélé des responsables de la Marine.
Equipé d'un système de propulsion anaérobie (AIP) pour renforcer d'une manière significative la capacité de plongée du bâtiment, le sous-marin de la nouvelle classe U-214 peut prendre d'assaut sans même être remarqué les vaisseaux ou les sous-marins ennemis, selon ses responsables.
La Corée du Sud a exhibé l'année dernière son premier destroyer équipé du système de combat antimissile Aegis, Sejong the Great, devenant alors le 5e pays du monde à posséder le bâtiment de technologie avancée.
Séoul envisage de constuire encore deux bateaux Aegis d'ici 2012 dans le cadre du projet à l'ordre du jour, ainsi que trois destroyers Aegis et trois sous-marins de 3.000 tonnes dans le futur, selon des responsables. 2008-06-04 16:16:43 SEOUL, 4 juin (Xinhua)

GABON/COREE DU SUD

La Corée du Sud attirée par les ressources minières du Gabon
Une délégation d’hommes d’affaires coréens a été reçu jeudi dans la capitale gabonais, par le ministre gabonais, délègue aux Mines et à l’Energie, Sylvain Momoadjambo; le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines minier et de l’énergie a constitué le menu des débats de cette rencontre.
Lors de cet entretien, ils ont mis l’accent sur les opportunités de partenariat sur le développement des deux secteurs et sur les possibilités de partager les expertises et les expériences communes. les
Rappelons que le Gabon s’est engagé depuis 2005 dans une politique de réforme structurelle basée sur la promotion de l’investissement privé considéré comme moteur de son développement économique à l’exemple du secteur minier qui offre de grandes possibilités et des potentialités.
Posted By Gabonews On 5 juin 2008 @ 17:49 In Economie

TUNISIE COREE DU SUD

L’ingénierie sud-coréenne au service de la Tunisie... lire plus ici...
En vertu d’un accord conclu entre l'Association nationale des bureaux d'études et d'ingénieurs conseils (ANBEIC) et l'Association coréenne similaire (KENCA), les deux parties s’engagent à développer une expertise complémentaire en matière d'ingénierie et de conseils (Tunis, 4 juin 2008).
L'ANBEIC et la KENCA ont convenu d'explorer les opportunités de réalisation de projets mixtes en Tunisie, en Corée du Sud et dans d'autres marchés, d'établir des relations d'affaires, d'échanger les expériences et les visites d'experts ainsi que d'améliorer et d'élargir la coopération entre les compagnies intéressées dans les deux pays.
L’enjeu d’un tel partenariat est à saluer lorsqu’on sait que des pays amis refusent toujours de transférer en notre faveur le moindre transfert savoir-faire. Ces mêmes pays amis s’ingénient à inventer des projets de coopération dont l’étude de faisabilité est toujours confiée à leurs bureaux d’études.

ANGOLA / COREE DU SUD

Visite du ministre angolais de l`Industrie en Corée du Sud
Tokyo, 04/06 - Le ministre angolais de l`Industrie, Joaquim David, a entamé mardi une visite de travail de 48 heures en Corée du Sud, pour des entretiens avec des responsables de plusieurs entreprises, a appris l`Angop mercredi de source officielle. Selon la source, dans le cadre de sa visite, Joaquim David est accompagné de l`ambassadeur angolais au Japon et en Corée du Sud, Albino Malungo, et s`est entretenu avec le ministre coréen de la Technologie et de l`Economie, Youn Ho Lee. Au cours de l`entretien, le gouvernant a informé son interlocuteur de l`évolution de l`économie angolaise et a mis en relief les énormes potentialités du pays en ressources naturelles, soulignant la complémentarité entre les deux pays. Il s`est également entretenu avec le vice-président de l`Association Coréenne de Commerce International (Kita), Ryu Chang Moo, composée de près de 65 mille entreprises, qui a manifesté l`intérêt croissant de ses associées d`opérer en Angola, compte tenu des opportunités d`investissement que le pays offre. Le ministre Joaquim David, qui termine sa visite jeudi, est à la tête d`une délégation composée du directeur général de l`Institut de Développement Industriel de l`Angola (IDIA), Kiala Gabriel, et du directeur-adjoint de son bureau, João Tomás. Font également partie de la délégation ministérielle, qui s`entretiendra avec le vice-président d`Eximbank de la Corée du Sud, et la compagnie "Daewoo International", le président du Conseil d`Administration de la Foire Internationale de Luanda(FILDA), Matos Cardoso.

mercredi 4 juin 2008

INTERNET HAUT DEBIT

L’état de l’Internet... lire la suite ici...
L’état de l’Internet
mardi 03 juin 2008
Corée du Sud, Japon et Hong-Kong, tels sont les trois premiers pays en matière d'accès haut débit à Internet (débit supérieur à 5 Mbits) avec des taux respectifs de 64, 48 et 35 % par rapport à l'ensemble des connexions Internet. Telle est l'une des conclusions apportées par Akamai dans son premier rapport trimestriel sur l'état de l'Internet (The state of the Internet). A l'inverse, les pays lanterne rouge sont le Ruanda et les Iles Salomon. L'Afrique dont le taux d'équipement reste faible manifeste néanmoins un certain dynamisme selon une étude récente effectuée par l'ITU.

mardi 3 juin 2008

CORRE DU SUD: Une mine d'or pour les sciences

Une mine d'or pour les sciences - Le journal du CNRS - CNRS
La création de la République de Corée, plus connue sous le nom de Corée du Sud, et de son voisin communiste la Corée du Nord, est le résultat de la lutte de pouvoir qui a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Alors que la Corée du Nord se trouve aujourd’hui dans une situation économique des plus préoccupantes, la Corée du Sud est à l’inverse une puissance internationale majeure. En 2007, le PIB atteignait 982 milliards de dollars, plaçant le pays au 12e rang mondial. L’essor de la consommation de masse a alimenté une base industrielle dynamique et innovante. Depuis 1997, le gouvernement encourage vivement le développement d’un éventail d’activités de haute technologie et augmente le financement en faveur de la recherche scientifique. Les ambitions économiques du pays à long terme sont aujourd’hui résolument tournées vers les sciences, l’État conduisant un vaste ensemble de programmes de recherche et développement (R&D) financés à la fois par le secteur privé et le secteur public. Une grande partie de cette stratégie scientifique s’appuie sur deux programmes prospectifs : « 21st Century Frontier R&D program » et « Long-Term Vision for Science and Technology Development Toward 2025 ». Ce dernier implique 23 projets qui ont pour finalité un développement des technologies à haut potentiel commercial, parmi lesquelles les nanotechnologies, les technologies spatiales et la bioscience. Parallèlement, un plan présenté par le gouvernement en 2003 identifiait dix « industries moteurs pour la croissance future », allant de la biomédecine aux robots intelligents. Les technologies principales dont dépendent ces industries se sont vu attribuer jusqu’à 50 % de la totalité de l’investissement public en R&D.Les priorités actuellement identifiées par le gouvernement concernent différents domaines porteurs : les biotechnologies, la santé, l’ingénierie, les nouveaux matériaux, l’aérospatiale, l’énergie nucléaire, l’océanologie, et les technologies avancées. La recherche fondamentale s’est également vu attribuer, il y a peu, davantage de financement. Du côté du CNRS, à la suite de la visite en 2007 d’une délégation conduite par la présidente de l’organisme, Catherine Bréchignac, la Corée du Sud a été identifiée comme un partenaire majeur pour de futures collaborations. En mars 2008, deux accords ont été signés, incluant la création du Particle Physics Laboratory (FK-PPL), le deuxième laboratoire international associé (LIA) entre le CNRS et la Corée, résultat d’une collaboration avec le Korea Institute of Science and Technology Information (KISTI).Le premier LIA, le Center for Photonics & Nanostructures (CPN), a lui été créé en 2006, par le Korea Institute of Science and Technology (KIST) de Séoul, le CNRS, l’université Joseph-Fourier à Grenoble et l’École normale supérieure de Paris. Le CNRS a des accords également avec deux organisations majeures de financement de la recherche : la Korea Science and Engineering Foundation (Kosef, accord à tacite reconduction) et la Korea Research Foundation (KRF, accord pour la période 2008-2012). Ces deux accords couvrent tous les domaines des sciences et de la technologie. Par ailleurs, le gouvernement coréen vient de décider de fusionner ces deux organismes financeurs de recherche, dont le budget total s’élève à 1,65 milliard d’euros.D’autres accords de collaboration, avec le Korean Research Institute of Bioscience and Biotechnology (KRIBB) et avec l’Institute Pasteur Korea (IPK), ont été signés en 2005. Enfin, un protocole d’entente avec la prestigieuse université nationale de Séoul devrait aboutir prochainement.
Graham Tearse

LE PAYS EN EN CHIFFRES
49 millions d’habitants
Un PIB (pouvoir d’achat) par habitant en 2007 qui s’élève à 24 600 dollars
Un PIB total (taux officiel) s’élevant à 982 milliards de dollars en 2007
175 universités, dont 150 sont privées
31,7 milliards de dollars (3,23 % du PIB) d’investissements en recherche et développement (R&D) en 2007 ; la part de l’État est de 24,3 % en 2006
5,2 % des dépenses publiques allouées à la R&D en 2005
32 662 publications scientifiques en 2006
138 missions du CNRS en Corée du Sud en 2006

Brevets et publications à foison
Le domaine dans lequel la Corée du Sud brille particulièrement est celui des brevets. En 2007, les Sud-Coréens ont déposé 7 061 brevets, ce qui les place au quatrième rang mondial (derrière les États-Unis, le Japon et l’Allemagne et devant la France, le Royaume-Uni et la Chine). Quant aux publications scientifiques en Corée du Sud, elles sont l’œuvre d’une communauté de 237 599 chercheurs répartis dans les 175 universités du pays, dont une centaine sont affiliées à des centres de recherche. Les fruits de cet investissement dans la recherche fondamentale sont déjà apparents : en 2006, les avancées scientifiques ont fait l’objet de 32 662 publications (12e rang mondial). Le volume de publications par des chercheurs sud-coréens progresse maintenant plus rapidement que dans toute autre nation industrialisée. Le CNRS est présent dans près de la moitié (152 en 2006) des copublications internationales France-Corée du Sud (322 en 2006), principalement en physique, en chimie et en science des matériaux.
SOURCE: CNRS FRANCE

lundi 2 juin 2008

CAMEROUN/COREE DU SUD

Des officiels Sud coréens chez le Premier Ministre !
Renforcer les échanges et le partenariat économique entre la Corée du Sud et le Cameroun, c’est l’objet de la visite qu’effectue une délégation coréenne au Cameroun.

Arrivé le 29 mai 2008 dans notre pays, cette délégation a été reçue le 30 par le Chef du Gouvernement Ephraïm INONI.

Les coréens ont confié au Premier Ministre leur intention d’investir au Cameroun, dans le secteur minier et énergétique entre autre.

La délégation s’est ensuite rendue, dans la même journée, chez le Secrétaire d’Etat du ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement Technologique. 31/05/2008:

Bienvenue au Pays du Matin calme !

L'Afrique et la Corée du Sud ont des similitudes historiques et sociales. La Corée peut être une source d'inspiration pour les pays africains. Se développer en s'adossant sur ses valeurs culturelles, tel est le pari réussi par le "Pays du matin calme."