lundi 31 décembre 2007

Amnistie du fondateur de Daewoo
Le président sud-coréen a gracié lundi, à l'occasion du Nouvel An, l'ancien président de Daewoo qui était emprisonné pour fraude, et a également commué la peine de six condamnés à mort. Kim Woo-choong, le fondateur du conglomérat Daewoo, avait été condamné à dix ans de prison en 2006 pour détournement de fonds et dissimulation de plusieurs milliards de dollars de dettes. Sa peine avait été réduite ensuite à huit ans et demi puis suspendue en raison de problèmes de santé de l'intéressé, Kim étant âgé de 71 ans.

TECHNOLOGIE AU QUOTIDIEN

Une clé USB pour remplacer la carte de crédit ?
31/12/2007
Ce n’est pas de la science fiction. Shinhan Card vient de lancer en Corée du Sud un tout nouveau système de paiement qui se présente sous la forme d’une clé USB. Pour effectuer un paiement sur le net il suffira d’insérer la clé dans le port USB et dans les magasins physiques la clé pourra être utilisée sans aucun contact. Il faudra en effet passer la clé à proximité d’une borne pour que le paiement soit effectué. Bien évidemment la clé est cryptée mais que se passera t-il si elle est dérobée ? Il n’y a aucune information à communiquer lorsque l’on utilise cette clé, et en attendant une éventuelle déclaration de perte ou de vol, la clé pourra être utilisée par un individu malveillant. Pourquoi ne pas adjoindre un système biométrique ?

jeudi 27 décembre 2007

VIETNAM COREE DU SUD

Des Fonds de bourses étrangers pour les élèves pauvres
Le groupe sud-coréen Kumho Asiana vient de créer le Fonds de bourses et de la culture Vietnam Kumho Asiana. Pour la première fois au Vietnam, une entreprise à capital entièrement étranger crée un fonds de bourses d'une valeur de 2 millions de dollars, un apport initial, selon le président du fonds, Park Sam Ko. Expliquant le choix du Vietnam pour créer ce fonds, Park Sam Koo a déclaré "aimer ce pays". "Je sais que les jeunes vietnamiens sont intelligents mais que certains doivent arrêter leurs études en raison de problèmes financiers. Je souhaite les aider", fait savoir le président de Kumho Asiana. "Mon groupe souhaite contribuer davantage aux activités humanitaires au Vietnam", ajoute-t-il.
Selon le président du fonds, des bourses seront attribuées dès le début de 2008. Chaque année, une remise de bourses s'effectuera en mars et en septembre. Selon le plan, 220 meilleurs élèves et étudiants seront choisis chaque fois et dispensés de tous les frais de scolarité jusqu'à la fin de leurs études.
Le fonds financera aussi les activités d'échanges culturels et artistiques traditionnels du Vietnam. Chaque année, un concours en langue coréenne sera organisé pour choisir les meilleurs participants qui iront ensuite faire des études en Corée du Sud.
Park Sam Koo fait savoir qu'actuellement, le Fonds Kumho Asiana est alimenté par les contributions des sociétés affiliées à Kumho Asiana opérant au Vietnam. Dans les temps à venir, d'autres filiales de Kumho Asiana entreront en service au Vietnam, ce qui "augmentera les contributions" à ce fonds, précise-t-il.
Kumho Asiana est un des plus puissants groupes de Corée du Sud, fort de 40 sociétés membres dont plusieurs opèrent au Vietnam. Avec près d'un milliard de dollars injectés au Vietnam, le sud-coréen se classe deuxième parmi les investisseurs dans le pays.
Récemment, Altimo, un groupe de télécommunications international, a lancé le Fonds du même nom, dont une des activités importantes est l'octroi de bourses. Douze étudiants vietnamiens seront choisis pour faire leurs études dans une école supérieure de premier rang en France ou en Russie.
Kirill Babaev, vice-président d'Altimo, fait savoir que ce programme de bourses est une forme d'"investissement d'avenir" dans le pays. "Avec le développement rapide de son économie, le Vietnam a besoin de main-d'œuvre de haut niveau", explique-t-il. Le programme sera une "coopération durable parce que nous souhaitons être partenaire du Vietnam dans la formation et l'exploitation des talents", déclare Kirill Babaev.
Présent au Vietnam depuis 2006, Altimo a présenté la culture vietnamienne dans le monde. Le programme de bourses Altimo est l'activité suivante dans la stratégie d'Altimo au Vietnam.
Huong Linh/CVN(27/12/2007)

MAROC COREE DU SUD

Entretiens maroco-coréens à Rabat
La secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach s'est entretenue lundi à Rabat, avec l'ambassadeur de la Corée du Sud, Jung-hee Yoo des moyens de renforcer la coopération bilatérale.

Un communiqué du secrétariat d'Etat précise mardi que Mme Akharbach a présenté, lors de cette entrevue, les principaux projets de coopération économique entre le Royaume du Maroc et la république de Corée dans plusieurs domaines, notamment le tourisme, la pêche maritime et les Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).Mme Akharbach a, également, formé le vœu de "voir les deux pays étudier les possibilités offertes par la coopération triangulaire avec les pays africains et arabes".Elle a, en outre, présenté l'expérience marocaine en matière développement humain, notamment l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) en tant que plate-forme idoine pour les projets de coopération impliquant le citoyen.Pour sa part, l'ambassadeur de Corée du Sud s'est félicité de l'excellence des relations politiques et économiques qui lient les deux pays.M. Jung-hee Yoo a, également, exprimé son intérêt pour l'expérience marocaine en matière de développement humain et réitéré la disposition de son pays à encourager cette initiative en explorant de nouvelles pistes de coopération axées sur le développement humain, le rapprochement des peuples et la compréhension mutuelle.Par ailleurs, Mme Akharbach a félicité Jung-hee Yoo pour le succès remporté par la ville coréenne Yeosu qui a été retenue pour organiser l'exposition internationale 2012. Par MAP Publié le : 26.12.2007

jeudi 20 décembre 2007

La Corée du Sud prépare une alternance libérale
Jean-Jacques Mével, envoyé spécial à Séoul19/12/2007 LE FIGARO.
Lee Myung-bak, 66 ans, crédité d’au moins 25 points d’avance dans les sondages pour le scrutin présidentiel qui se déroule aujourd’hui, a d’abord été plébiscité à Séoul comme un maire à poigne.
Le conservateur Lee Myung-bak séduit des électeurs frustrés face à la prospérité japonaise et l’essor chinois.
NAGUÈRE dragon rugissant, la Corée du Sud s’inquiète de finir comme une belle endormie. Le choix d’un nouveau président pourrait donner aujourd’hui le signal d’un sursaut. Sauf coup de théâtre, 37 millions d’électeurs vont confier le pouvoir à Lee Myung-bak, ex-capitaine d’industrie et champion conservateur qui fait de la croissance sa première priorité.
Coincée entre la Chine, qui menace ses exportations industrielles, et le Japon, qui écrase l’Asie de sa supériorité technologique, l’économie sud-coréenne cherche sa voie. La croissance, 4,4 % en moyenne depuis dix ans, est respectable. Le pays reste une vraie puissance, avec des chantiers navals qui construisent 40 % de la flotte mondiale et des enseignes aussi innovantes que Samsung ou LG. Mais depuis la crise asiatique de 1997, la Corée du Sud paraît piétiner entre la prospérité japonaise et le fulgurant essor chinois.
L’économie au premier plan
Lee Myung-bak, 66 ans, candidat conservateur crédité d’au moins 25 points d’avance par les sondages, a surfé toute la campagne sur les états d’âme de ses concitoyens. Son programme, la formule « 747 », veut redonner l’espoir par les chiffres. Il s’engage à accélérer la croissance à 7 % d’ici cinq ans, à doubler le revenu par tête à 40 000 dollars et à faire de la Corée du Sud la septième économie mondiale (elle est aujourd’hui la treizième).
Nul doute que le candidat Lee a les moyens de faire bouger le pays. Parvenu à la direction du groupe Hyundai à 36 ans, il a été plébiscité à Séoul comme un maire à poigne. Il a réussi le tour de force d’obtenir le soutien de deux institutions qu’il jure par ailleurs de soumettre à une sérieuse cure de transparence et de déréglementation : les patrons de « chaebols » (grandes entreprises), et la toute-puissante confédération des syndicats FSC.
Au bout de dix ans de présidence à gauche, « les Coréens du Sud se sentent trahis par leur élite politique, explique Paik Haksoon, expert de l’institut Sejong à Séoul. Depuis les débuts de la démocratie, les électeurs ont toujours voté sur des lignes claires : le parti du candidat, la lutte contre la corruption, l’attitude envers le protecteur américain et la Corée du Nord communiste. Cette fois, il s’agit d’un choix par défaut. Lee Myung-bak n’a pas d’adversaire ».
Une campagne dominée par l’économie et par un entrepreneur est peut-être aussi un signe de maturité. De même l’absence de débat sur la sécurité du pays témoigne-t-elle d’une surprenante détente avec la Corée de Kim Jong-il, sur fond de désarmement nucléaire au Nord et de désengagement militaire américain au Sud.
En 2002, les électeurs avaient envoyé à la Maison bleue Roh Moo-hyun, ancien dissident et avocat des droits civils emprisonné par la dictature militaire, comme son prédécesseur Kim Dae-jung (1998-2002). Tous deux avaient décroché la présidence en promettant le dialogue avec Pyongyang et le recul de la corruption.
Le bilan de dix années d’inspiration social-démocrate est, au mieux, partagé. Le chômage, surtout chez les jeunes (7,1 %), alarme l’opinion. L’explosion de la finance a créé de la richesse et des emplois à Tokyo, Shanghaï, Hong­kong ou Singapour. Mais elle a laissé Séoul au second plan.
Sans surprise, l’économie s’est imposée comme la préoccupation numéro un des électeurs, loin devant la protection sociale ou la menace nord-coréenne. Poulain du président sortant, le candidat de gauche Chung Dong-young plafonnait ces derniers jours à moins de 20 % dans les sondages.
Quant à Lee Hoi-chang, champion de la droite et grand pourfendeur de la dictature nord-coréenne, il passait à peine la barre des 10 %.

PORTRAIT DU PRESIDENT ELU

Lee Myung-Bak, le "bulldozer"
Homme d'affaires averti rompu aux jeux de pouvoir, le conservateur sud-coréen Lee Myung-Bak, qui a remporté mercredi l'élection présidentielle selon plusieurs sondages, passe pour un fonceur. Ce trait de caractère lui a d'ailleurs valu son surnom: "bulldozer". Agé de 66 ans, M. Lee a tout pour séduire un électorat fasciné par sa réussite fulgurante et sa débrouillardise de "self-made man". Né en 1941 dans la ville japonaise d'Osaka, Lee Myung-Bak connaît très tôt le dénuement d'une famille partie chercher un avenir meilleur dans l'Archipel. Quatre ans plus tard, à la défaite du Japon, la famille revient au pays libéré du joug de l'occupant nippon mais ravagé par la guerre. Dépouillée du peu de biens qui lui restait, elle survit tant bien que mal. Le jeune Lee travaille comme vendeur de rue pour aider sa mère tout en suivant des cours du soir. Son assiduité payeIl entre à l'université de Séoul, dont il sort diplômé en 1965 avant de rejoindre le géant de l'automobile et fierté nationale, Hyundai. Hyundai Motor fait alors partie, au côté de Samsung, des "chaebols", ces conglomérats familiaux à l'origine du boom économique spectaculaire du pays depuis les années 1950. Il s'y fait rapidement remarquer et grimpe dans l'organigramme occupant des postes de direction entre 1977 et 1992. C'est à cette époque qu'il gagne sa réputation de "bulldozer". DéputéLe vent en poupe, le jeune cadre tâte aussi de la politique et obtient un siège de député en 1992, date à laquelle il quitte Hyundai pour se consacrer entièrement à la politique. Sa carrière, au ralenti après la perte de son siège en 1998 pour dépassement de frais de campagne, rebondit en 2002 lorsqu'il ravit la mairie de Séoul. C'est à ce poste stratégique qu'il se forge un nom en menant d'importants travaux de rénovation urbaine. Son fait d'armes: la mise à bas d'une autoroute et la mise en valeur d'une rivière ensevelie sous le béton depuis des décennies. "Héros de l'environnement"Cet espace vert aménagé au coeur de Séoul lui a valu en octobre le titre de "Héros de l'environnement" décerné par le magazine Time. Depuis, il n'a cessé de soigner son profil de présidentiable, confortant sa position de favori depuis son investiture en août par le Grand parti national (GNP, conservateur). Programme économiqueSurfant sur l'impopularité du parti Uri au pouvoir, Lee semble avoir fait mouche auprès des électeurs en plaçant l'économie au centre de son programme. "Le gouvernement actuel a été tellement incompétent depuis cinq ans. Je vais rétablir la confiance en remettant l'économie sur pied", a-t-il martelé au fil des meetings. Il a ainsi promis un "747" (un taux de croissance à 7%, un accroissement du revenu annuel par habitant de 40.000 USD et une économie à l'assaut de la 7e place mondiale). FraudeLe seul véritable obstacle susceptible de mettre un coup d'arrêt à ses ambitions a été levé début décembre lorsque la justice l'a officiellement blanchi d'allégations de détournements de fonds et de manipulation de titres. Seule anicroche: si le volet judiciaire a été classé, le Parlement a donné son feu vert à la création d'une commission d'enquête, une décision qui pourrait plonger le pays dans l'incertitude. (belga/7sur7)

NOUVEAU PRESIDENT

Le président pragmatique sur l'économie, ferme envers Pyongyang
Le nouveau président sud-coréen, le conservateur Lee Myung-Bak, a promis jeudi des mesures concrètes pour redresser l'économie tout affichant une politique de rupture envers la Corée du Nord incitée à se dénucléariser et à "changer" sur le chapitre des droits de l'Homme. "La population a fait le choix du pragmatisme", s'est félicité M. Lee largement élu mercredi avec 48,7% des voix contre seulement 26,1% à son plus sérieux rival, Chung Dong-Young.
Il s'agit de la plus large victoire en terme d'écart depuis vingt ans.
Le nouveau chef d'Etat âgé de 66 ans et qui prendra ses fonctions le 25 février, a promis de rester fidèle à son slogan de campagne ("l'économie d'abord") et de gérer le pays comme une entreprise en encourageant les investissements.
"Je renforcerai la confiance dans le gouvernement grâce à des réformes et des mesures concrètes", a déclaré M. Lee au cours de sa première conférence de presse depuis son élection.
M. Lee, ancien haut cadre du premier constructeur automobile sud-coréen Hyundai Motor, s'est également engagé à ce que "(...) L'environnement en termes d'investissements change du tout au tout".
Tout au long de sa campagne, il avait promis aux électeurs d'accomplir un "747" (un taux de croissance à 7%, un accroissement du revenu annuel par habitant de 40.000 USD et une économie à l'assaut de la 7e place mondiale).
Volontiers disert sur ses projets économiques, M. Lee s'est gardé de commenter l'imminence d'une enquête parlementaire le visant pour des liens présumés avec une société au centre d'un scandale financier remontant à 2001.
Il avait été blanchi par la justice des allégations de fraude début décembre mais le président Roh Moo-Hyun avait demandé dimanche la réouverture de l'enquête au vu d'un enregistrement vidéo dans lequel M. Lee admet avoir fondé cette société d'investissement controversée.
La justice a refusé la réouverture du volet judiciaire mais le Parlement a voté lundi la création d'une commission d'enquête indépendante.
Sur le chapitre des relations avec la Corée du Nord, le nouveau président s'est d'emblée démarqué de la politique de conciliation à tous crins prônée depuis une décennie par les libéraux.
"Dans le cadre des relations intercoréennes, nous ne devons pas avoir peur de la critique (...). Une critique bienveillante rendra la société nord-coréenne plus saine", a-t-il ajouté en estimant que le Nord devait "changer" en matière des droits de l'Homme.
"Les précédents gouvernements (sud-coréens) ont évité la critique en essayant d'apaiser les Nord-Coréens. Je peux vous dire que cela va changer", a-t-il dit.
Lee Myung-Bak a fait de la dénucléarisation du voisin nord-coréen un préalable à des échanges intercoréens "réels" et "complets".
La Corée du Nord est entrée en octobre 2006 dans le cercle restreint des puissances atomiques militaires, ignorant un accord qu'elle avait passé en septembre 2005 avec cinq pays (les Etats-Unis, la Corée du Sud, la Chine, le Japon, la Russie) et par lequel elle acceptait d'abandonner son programme.
Revenue aux négociations à six depuis, elle a de nouveau accepté de renoncer à ses activités en échange d'une aide énergétique vitale, mais aussi contre la perspective d'une normalisation de ses relations avec les Etats-Unis et la communauté internationale.
Après avoir arrêté sa principale installation nucléaire en juillet, elle doit à présent démanteler toutes ses installations et déclarer tous ses programmes nucléaires d'ici à la fin de l'année.

jeudi 13 décembre 2007

Présentation des lettres de créance du nouvel ambassadeur d`Angola en Corée du Sud
Le nouvel ambassadeur d`Angola en Corée du Sud, Albino Malungo, a présenté mardi, à Séoul, ses lettres de créance au président sud-coréen, Roh Moo-hyun. Après avoir donné une information générale sur l`économie angolaise, le diplomate angolais a sollicité au Président Roh Moo-hyun, l`engagement spécial de la Corée du Sud dans le processus de reconstruction nationale de l`Angola, par le financement de projets et de la participation des hommes d`affaires sud-coréens. À l`occasion, le diplomate angolais a mis en relief la construction des infrastructures de base comme l`un des principaux secteurs où l`Angola compte coopérer avec ce pays asiatique, la 12ème économie mondiale et la troisième en Asie. Il a informé le chef de l`Etat Sud-coréen qu`une délégation d`hommes d`affaires angolais visitera Séoul et a suggéré le jumelage de quelques villes des deux pays. Pour sa part, le président Roh Moo-hyun a souligné l`importance de l`Angola dans le contexte africain, le quali- fiant de stratégique dans le cadre de la coopération avec son pays. Roh Moo-Hyun a assuré que son pays est interessé à participer à la reconstruction de l`Angola, renforcer la coopération bilatérale et l`échange, dans le cadre des affaires. Au cours de la rencontre, les interlocuteurs ont analysé la possibilité de réaliser une réunion de la commis- sion mixte inter-gouvernamentale Angola-Corée du Sud, durant le premier trimestre 2008. Dans ce contexte, l`ambassdeur Malungo devra s`entre- tenir la semaine prochaines avec le ministre sud-coréen des Affaires étrangères.

mercredi 12 décembre 2007

CHINE/COREE DU SUD

Hu Jintao rencontre le premier ministre sud-coréen
Arrivée du Premier ministre sud-coréen,Han Duck-soo, lundi matin à Beijing, pour une visite officielle en Chine les 10 et 11 décembre. Le Président chinois Hu Jintao l' a rencontré, mardi après-midi, dans le Grand Palais du Peuple à Beijing.
Selon Hu Jintao, depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays il y a 15 ans, leurs relations bilatérales ont connu un développement durable et rapide. Les activités dans le cadre de l'Année d'échanges Chine-Corée du Sud ont remporté un grand succès et ont provoqué une vive approbation des peuples des deux pays. Il s'est dit satisfait du progrès significatifs dans les relations entre les deux pays.
Le Président chinois a ajouté que le développement de la coopération complète sino-sud-coréenne correspond à la volonté commune et aux intérêts fondamentaux des peuples des deux pays, et devrait apporter une contribution active à la paix, à la stabilité et à la prospérité régionales et mondiales. Il s'est engagé à travailler ensemble avec la partie sud-coréenne pour maintenir le bon développement des relations entre les deux pays et créer un avenir prometteur à leur partenariat.
Han Duck-soo a transmis les salutations cordiales du Président Roh Moo-hyun au président chinois. Il a dit que le gouvernement et le peuple sud-coréens admirent les résultats du développement de la Chine, et souhaitent un grand succès aux Jeux Olympiques de Beijing 2008. Il a déclaré hautement apprécier le rôle important joué par la Chine dans les pourparlers à six, et a indiqué que Séoul voudrait travailler avec Beijing afin d'apporter sa contribution à la paix et à la prospérité en Asie du nord-est.
Zhang Xiaomei, CCTV. cctv.com 07-12-12 13:36
Equateur/Corée du Sud : accord de coopération minier et pétrolier
L'Equateur et la Corée du Sud ont signé un accord de cinq ans pour promouvoir leur coopération dans les domaines des mines et du pétrole, a annoncé mardi la société énergétique nationale équatorienne, Petroecuador, dans un communiqué.
Dans le cadre de cet accord, l'Equateur et la Corée du Sud échangeront leurs informations, transféreront leurs technologies, établiront une base de données et développeront leurs investissements conjoints dans des projets concernant les secteurs du pétrole et des mines.
Cet accord, signé par le ministre équatorien des Mines et du Pétrole, Galo Chiriboga, et le ministre sud-coréen du Commerce, Kim Young-ju, sera automatiquement renouvelé en 2012 sauf si l'un des deux pays n'est pas d'accord. 2007-12-12 13:16:54

mardi 11 décembre 2007

La Corée du sud évalue les dégâts de la marée noire sur son parc national marin 10/12/2007 14:03 (Par Sandra BESSON)
La Corée du sud comptabilisait lundi le coût économique et sur l’environnement de la pire marée noire de son histoire, alors que des milliers d’ouvriers luttent pour protéger une r
La Corée du sud évaluait lundi le coût économique et sur l’environnement de la pire marée noire de son histoire, alors que des milliers d’ouvriers luttent pour protéger une région célèbre pour sa réserve naturelle et son économie marine vivante.
La nappe de pétrole responsable de la marée noire s’est échappée d’un très grand tanker à pétrole vendredi, après que ce dernier a été heurté par une péniche.
Le pétrole s’est maintenant étendu sur plus de 40 kilomètres de la côte de la région de Taean, sur la côte ouest de la péninsule de la Corée du sud, à environ 150 kilomètres au sud-ouest de Séoul.
Cette région de la Corée du sud abrite le parc national marin de Taean, célèbre pour ses plages de sable qui attirent beaucoup les touristes, les fermes marines et les nids d’huîtres. « Nous ne pouvons pas encore estimer le coût des dégâts » a déclaré un responsable du ministère maritime. « Nous essayons d’abord de minimiser les dégâts pour le moment ».
Près de 10500 tonnes de pétrole brut se sont déversées depuis le Hebei Spirit, tanker enregistré à Hong Kong, et le coût du nettoyage devrait dépasser de loin les 96 milliards won que la marée noire de 1995 avait coûté à la Corée du sud, alors que seulement 5000 tonnes avaient été déversées.
Le coût total de la marée noire de 1989 de l’Exxon Valdez en Alaska, qui était près de trois fois plus importante, était estimé à 9,5 milliards de dollars, ce chiffre comprenant le nettoyage et les réclamations en justice.
Un porte-parole du propriétaire du Tanker, Hebei Ocan Shipping Co. De la Chine, a déclaré que son offre de décharger rapidement le cargo après la marée noire avait été refusée par le récepteur du cargo, Hyundai Oilbank, parce que l'entreprise ne voulait pas recevoir le pétrole par petits lots.
Alors que la nappe de pétrole s’étend le long de la côte de la Corée du sud, le gouvernement a fait passer à 8800 le nombre d’ouvriers, de policiers et de militaires investis dans les efforts de nettoyage. Les gardes-côtes ont déployé 138 bateaux pour les aider.
Le nettoyage devrait prendre plus d’un mois, d’après le Ministre Maritime, Kang Moo-hyun.
Un porte-parole de Samsung Heavy Industries, qui est le propriétaire de la péniche qui a embouti le tanker a déclaré que la compagnie coopérait avec la Corée du sud pour le nettoyage.
La nappe de pétrole qui s’est déposée sur la plage de Mallipo, où l’une des plus grandes bandes de pétrole s’est étendue, semble s’amincir légèrement, mais la marée noire menace de s’étendre davantage sur la côte ouest.
Les habitants de la région de Taean et les écologistes disent que la marée noire est une catastrophe désastreuse pour les industries locales de poisson et pour la réserve naturelle le long de la côte. « C’est une région qui est considérée comme ayant une grande valeur naturelle, particulièrement du point de vue de ses paysages et de ses poissons » a déclaré Nial Moores, directeur du groupe de protection Birds Korea. « C’est une marée noire importante et elle va avoir des impacts énormes sur l’écologie locale » a-t-il ajouté.
Le gouvernement de la Corée du sud est très critiqué car il semble qu’il ait répondu très lentement au problème de la marée noire, ce qui a considérablement amplifié les dégâts.
Le train de l’espoir
Un train de marchandise a circulé, hier, sur une courte distance de la frontière sud coréenne au complexe industriel nord coréen de Keasong. Une première depuis 56 ans entre les frères ennemis théoriquement toujours en guerre depuis 1953.
Cet événement est l’aboutissement d’un long processus de coopération débuté en 2000 lors du sommet intercoréen. Depuis, les négociations se sont poursuivies en même temps que les travaux de mise en état du réseau ferroviaire : modernisation de la voie ferrée, déminage de la zone… En mai dernier, deux trains avaient franchi symboliquement, la zone démilitarisée à la frontière entre les deux pays.
Prétentions économiquesLe rétablissement d’une voie ferrée dans la péninsule est synonyme de désenclavement pour la Corée du Sud qui n’a pas de communication terrestre avec le reste du continent. L’ouverture de la frontière nord coréenne est une véritable libération de la circulation des marchandises. Des milliers de containers pourraient à l’avenir être transportés du Japon jusqu’en Europe continentale grâce au raccordement du réseau coréen aux rails du transsibérien. Pour Luc Aliadière, directeur général de l’Union International des chemins de fer : " le potentiel de trafic ferroviaire entre la Corée du Sud, l’Asie et l’Europe est absolument significatif ".
Perspectives politiques
Au delà des considérations économiques, l’inauguration d’une liaison ferroviaire intercoréenne entretient l’espoir d’une normalisation des relations Nord-Sud. Après s’être engagée à démanteler le site nucléaire de Yongbyon, Pyongyang confirme sa volonté d’ouverture. Les athlètes sud et nord coréens pourraient même se rendre ensemble, en train, à Pékin l’année prochaine à l’occasion les jeux Olympiques ont annoncé les dirigeants des deux pays lors de la visite du Premier ministre nord coréen Kim Yong-il à Séoul en Octobre dernier.

Corées: première liaison ferroviaire régulière depuis 56 ans
Un train de marchandises a franchi mardi matin la frontière entre les deux Corées pour la première fois depuis 56 ans, a annoncé le ministère sud-coréen de la Réunification.
Le convoi de frêt a traversé la frontière entre les deux pays divisés depuis la guerre de Corée (1950-53) à 08H30 locales (23H30 GMT lundi) au niveau de la gare sud-coréenne de Dorasan, a précisé la porte-parole du ministère, Yang Jeong-Hwa.
Cette gare inaugurée par le président américain George W. Bush en 2002 est devenue le symbole de la réconciliation entre les deux entités de la péninsule toujours théoriquement en guerre faute d'un traité de paix mettant fin à la guerre. Seul un armistice a suivi les affrontements.
Ce service de fret régulier, le premier depuis 1951, est destiné à acheminer des matériaux de construction vers le Nord dans le cadre de l'aide de Séoul à sa voisine communiste.
La ligne desservira en particulier le complexe industriel, situé dans la ville frontalière nord-coréenne de Kaesong, financé par la Corée du Sud et où 13.000 Nord-Coréens sont employés par 22 entreprises sud-coréennes.
"Nous relions à nouveau ce tronçon qui a été coupé pendant 56 ans", a déclaré à des journalistes Lee Chul le président de la Korea Railroad Corportation (Korail) qui gère le transport passager et frêt en Corée du Sud.
Des trains avaient déjà effectué en mai des parcours d'essai, mais le lancement de la ligne régulière avait été retardé par la Corée du Nord qui exigeait des garanties de sécurité.
"C'est un rêve qui devient réalité", s'est félicité le conducteur du train, Shin Jang-Chul. "Je suis heureux de conduire ce train vers la Corée du Nord où mes deux parents sont nés. J'espère qu'il ne sera pas seulement réservé au fret mais que les touristes pourront aussi l'emprunter pour faire la navette", a-t-il ajouté.
La réouverture de cette liaison ferroviaire avait été décidée après le sommet historique intercoréen de Pyongyang en octobre, conclu par une déclaration commune visant à promouvoir paix et prospérité économique dans la péninsule.
A l'issue de trois jours de discussions, à la mi-novembre à Séoul, portant sur les questions économiques, les Premiers ministres de Corée du Nord et de Corée du Sud avaient annoncé que cette liaison ferroviaire, destinée au fret, relierait la ville de Munsan au Sud et celle de Bongdong au Nord, sur une vingtaine de kilomètres.
11 décembre 2007

vendredi 7 décembre 2007

ENERGIE SOLAIRE

La plus grande centrale solaire du monde en Corée du Sud
Dongyang Engineering and Construction Corp a indiqué qu'elle allait coopérer avec l'allemand SunTechnics en vue de la construction de la centrale d'ici novembre 2008, à environ 400 km au sud-ouest de Séoul.La centrale aura une capacité de production de vingt mégawatts. Elle devrait cependant être vite dépassée par une autre centrale, dont la construction sera achevée en Allemagne d'ici à la fin 2009.Dongyang a précisé qu'elle investirait 157,6 milliards de won (169 millions de dollars).La Corée du Sud, onzième économie mondiale, importe la totalité de son pétrole.

EXEMPLE DU SENEGAL

Présentation de cascors
Des citoyens Sénégalais et Coréens ont décidé de mettre en place le Cercle d’Amitié Sénégal-Corée du Sud en abrégé (C.A.S.Cor.S) pour renforcer les relations d’amitié entre les deux peuples, promouvoir les échanges, développer la coopération, la solidarité et l’entraide et favoriser la promotion des jeunes et des femmes. ...Ce cadre résulte d’un long processus d’observation et de réflexion.
Premièrement, nous considérons que la Corée du Sud est bénie pour le Sénégal avec l’exploit de l’athlète Amadou DIA BA en 1988, l’épopée du Mondial Corée 2002 avec la brillante prestation de l’équipe nationale et la réussite mondiale des sportifs sénégalais dans le domaine du Taekwondo, discipline Coréenne.
Deuxièmement, la décoration du mausolée du Vénéré Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE, fondateur du Mouridisme, à Touba, que des millions de pèlerins visite chaque année.
Troisièmement, l’exemple universellement reconnu de la discipline du peuple coréen et son culte du travail bien fait qui l’a hissé économiquement, culturellement et sportivement aux premiers rangs mondiaux.
Quatrièmement, l’attention toute particulière que la Corée du Sud accorde au Sénégal en y installant son Ambassade, les nombreuses actions insufflant un dynamisme sans précédent dans la coopération sénégalo-coréenne depuis la présence de l’Ambassadeur, Son Excellence Dongwan CHOI qui a effectué récemment une visite à Touba qui est une réelle fierté religieuse et économique.
Cinquièmement, les fréquentes visites des hautes personnalités coréennes, notamment celles du Premier Ministre coréen, de l’actuel Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki MOON, précédemment ministre des Affaires Etrangères, la récente visite de la forte délégation de parlementaires coréens et la présence des volontaires coréens.
Surtout le discours d’investiture et l’adresse à la nation du Président Abdoulaye WADE lors de la mémorable journée du 03 Avril 2007 sur la nécessaire révolution des mentalités pour installer le Sénégal durablement sur la voie du développement. Tous ces évènements ont fini de nous convaincre de la nécessité de nous inspirer du modèle coréen qui constitue, à nos yeux, une réussite incontestable.
Pour toutes ces raisons, nous avons perçu la pertinence de la mise en place du Cercle qui a pour objectif de consolider et promouvoir les relations et les échanges entre les deux peuples.
Si le miracle coréen a pu se produire en 30 ans pourquoi pas le miracle Sénégalais ? Nous voulons partager avec nos amis et frères sud-coréens les valeurs de travail, de discipline et de solidarité. Ceci traduit notre engagement pour apporter notre pierre à la construction de l’édifice Sénégal.
Source: site du cascors: http://www.cascors.org/

ENVIRONNEMENT

Marée noire en Corée du Sud après une collision en mer
La Corée du Sud a connu vendredi sa pire marée noire après une collision entre un pétrolier et une barge au large de la côte ouest du pays, selon les autorités qui redoutent un désastre écologique.
"C'est la pire marée noire de l'histoire du pays. Nous redoutons une catastrophe écologique", a déclaré à l'AFP un responsable du Ministère des Affaires maritimes et de la Pêche, Kim Jong-Sik.
Le "Hebei Spirit", un tanker battant pavillon hongkongais, a déjà déversé dans la mer plus de 10.000 tonnes de pétrole brut sur les 15.000 tonnes qu'il transportait, a précisé ce responsable.
"Nous avons mis en place des bouées pour empêcher que le pétrole ne se répande sur les zones côtières", a ajouté M. Kim.
Une cellule de crise a été mise sur pied par les autorités qui ont dépêché sur les lieux une quarantaine de bateaux des gardes-côtes, plusieurs autres bâtiments et quatre hélicoptères.
Cependant, les opérations de pompage sont ralenties par le mauvais temps et le risque d'explosion du tanker accidenté.
Les navires se trouvant dans les environs ont été appelés à la rescousse, selon le ministère des Affaires maritimes.
L'accident s'est produit en Mer jaune alors que le "Hebei Spirit" (147.000 tonnes) faisait route vers le port de Daesan pour décharger sa cargaison. Le pétrolier était ancré au large de Mallipo (environ 90 kilomètres au sud-ouest de Séoul) lorsqu'il a été percuté par la barge de 11.800 tonnes.
La barge, qui transportait une grue, était alors remorquée par un navire.
"Les premiers éléments de notre enquête ont fait apparaître que des cordes trop lâches attachées au bateau remorqueur pourraient être à l'origine de l'accident", a indiqué M. Kim.
Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, le cordage qui reliait les deux bâtiments s'est rompu en raison des vents violents et des vagues.
"Du pétrole s'échappe toujours de trois cavités à bâbord du pétrolier. Une nappe de pétrole s'étend sur cinq kilomètres et menace les fermes aquacoles de la région", a averti M. Kim.
"Si nous ne parvenons pas à contenir la nappe nous craignons que cela n'entraîne de sérieux dégâts sur les côtes", a-t-il dit.
Le précédent accident de ce type en Corée du Sud remonte à 1995 lorsqu'un pétrolier avait percuté un rocher et déversé 5.000 tonnes d'hydrocarbures dans la mer. Les dégâts avaient été estimés à quelque 48 millions de dollars, soit plus de 32 millions d'euros.
Par Par LIM Chang-Won AFP - Vendredi 7 décembre
Présidentielle sud-coréenne: le favori disculpé par la justice
La justice sud-coréenne a annoncé mercredi n'avoir trouvé aucune preuve de la culpabilité de Lee Myung-Bak, le favori à la présidentielle du 19 décembre, sous le coup d'une enquête pour des malversations présumées.
"Il n'existe pas de preuves selon lesquelles Lee Myung-Bak a participé (...) à une manipulation d'actions", a annoncé à la télévision le procureur général Kim Hong-Il.
La justice enquêtait sur des allégations de complicité de manipulations de titres et de détournement de fonds remontant à 2001.
L'ancien associé de M. Lee, Kim Gyeong-Jun, a été extradé des Etats-Unis le mois dernier, placé en détention et inculpé mercredi. Il est soupçonné d'avoir manipulé le prix d'actions et d'avoir détourné quelque 42 millions de dollars de la société qu'il gérait.
"Je suis heureux que la vérité ait finalement prévalu", s'est aussitôt félicité Lee Myung-Bak.
Donné largement favori dans les sondages, M. Lee, 65 ans, a été désigné par la principale formation d'opposition, le Grand parti national (GNP, conservateur) pour disputer le scrutin présidentiel du 19 décembre.
"Désormais, beaucoup de gens vont penser que Lee va gagner à moins d'un événement extraordinaire dans la course électorale", a estimé Kim Il-Young, de l'Université Sungkyunkwan.
Lee Myung-Bak, ancien homme d'affaires et ex-maire de Séoul dispose d'une confortable avance dans les sondages qui le créditent de 40% des intentions de vote.
M. Lee a su toucher une corde sensible en axant sa campagne sur le thème économique. Il a notamment promis un taux de croissance de 7% (contre 4% ou 5% ces dernières années), des créations d'emplois, des réductions d'impôts et une réforme du secteur public.
Son rival direct à droite, Lee Hoi-Chang, un transfuge du GNP, n'est crédité que de 19% des intentions de vote.
A la traîne derrière le duo, le candidat pro-gouvernemental du Nouveau parti démocratique unifié, Chung Dong-Young, ne recueille que 15%, pâtissant de ses accointances avec le parti Uri au pouvoir, très impopulaire.
La cote du parti Uri ("Notre parti") et du président sortant Roh Moo-Hyun en particulier a été minée par de récents scandales, notamment celui pour corruption visant le premier constructeur automobile sud-coréen, Hyundai Motor. 05 décembre 2007

mardi 4 décembre 2007

ENVIRONNEMMENT

La Corée du Sud mise sur la technologie pour contrer les effets du réchauffement climatique
Nous sommes prêts à jouer un rôle à la hauteur de notre statut" : Choi Jai-chul, principal négociateur de la Corée du Sud à la conférence des Nations unies sur le climat à Bali, l'affirme avec assurance. Diplomate longtemps en poste à Paris et aujourd'hui directeur de la cellule "climat" au ministère des affaires étrangères, il sait que son pays, comme la Chine ou l'Inde, est au centre de la négociation destinée à donner un cadre mondial à la lutte contre le réchauffement climatique à partir de 2013.

L'enjeu est en effet d'amener ceux qui s'exonèrent de tout objectif contraignant à accepter une discipline voisine de celle que se sont imposée la plupart des pays industrialisés avec le protocole de Kyoto. La pression est d'autant plus forte sur la Corée du Sud qu'elle a rejoint, en 1996, le club des plus riches en adhérant à l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Douzième puissance mondiale avec un revenu par habitant proche de celui du Portugal, elle est aussi le 9eémetteur de gaz à effet de serre. Mais sa politique énergétique la classe parmi les cancres, avec une intensité d'émissions en CO2 de 0,51 tonne pour 1 000 dollars de richesse produite, soit à peine moins que les Etats-Unis.
La main tendue de M. Choi ne signifie pas pour autant que Séoul acceptera n'importe quel agenda. "Nous allons établir notre propre plan, car il n'est pas réaliste de nous demander d'emprunter la même voie que les vieux pays industrialisés", précise-t-il. Comme les nouveaux acteurs de l'économie mondiale, Séoul récuse l'idée que 1990 puisse servir de date de référence pour évaluer les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Park Young-woo, président du Business Institute for Sustainable Development, parle tout aussi franchement : "Autant nous demander de signer pour la récession !"
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ABSENT DE LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE
Aux côtés de l'Australie, de la Chine, des Etats-Unis, de l'Inde et du Japon, la Corée du Sud est membre, depuis janvier 2006, du partenariat Asie-Pacifique sur le climat et le développement propre, lancé pour défendre l'idée d'une solution technologique au réchauffement.
"Si des pays se mettent ensemble et travaillent dur, nous pouvons développer à temps les bonnes technologies pour limiter la hausse des températures", soutient M. Park, en ajoutant que son pays s'est d'ores et déjà engagé à améliorer son efficacité énergétique de 40 % d'ici à 2030.
A quelques jours de l'élection présidentielle du 19 décembre, le changement climatique a été quasiment absent de la campagne. Ce en dépit de l'interpellation des ONG qui ont décerné la médaille d'or de la catastrophe climatique au président sortant, Roh Moo-hyun. Pourtant, l'impact du réchauffement est déjà perceptible.
Dans les scénarios du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), la Corée du Sud est classée parmi les pays les plus vulnérables. "La hausse moyenne des températures au cours des cent dernières années a été deux fois supérieure à la moyenne mondiale", constate Yun Won-tae, directeur de la prévision à l'institut de météorologie.
Modification du régime des vents, pluies violentes en forte hausse… Si la tendance se poursuit, le climat subtropical localisé sur la pointe sud de la péninsule s'étendra à la moitié du pays en 2070. Déjà, l'aire de culture du thé, par exemple, a gagné vers le nord. En mer, les pêcheurs constatent la disparition du lieu et du cabillaud. A la place, venus d'Australie, calamars et raies s'installent.
"Jusqu'à présent, nous gérons cette évolution en créant sous la mer des habitats proches de leurs milieux d'origine pour permettre à ces espèces de se fixer. Mais l'adaptation a ses limites", explique le Centre de recherche maritime de Namahae, sur la côte sud.
Au Korea Environment Institute, principal centre de recherche du pays, Han Wha-jin mène, depuis trois ans, une vaste étude sur les conséquences du réchauffement au cours des prochaines décennies. Elle pointe les risques accrus d'inondation, le bouleversement de la carte agricole, l'augmentation probable des maladies respiratoires liées à la pollution.
"Les élus locaux commencent à peine à s'intéresser au sujet et les plans de développement durable n'apportent, jusqu'à présent, pas de réponses à grande échelle pour lutter contre le phénomène", constate-t-elle à regret.
Ce sera peut-être chose faite en… 2012. En décrochant l'exposition internationale pour la ville de Yeosu, la Corée du Sud s'est engagée à présenter d'ici quatre ans la plus belle vitrine des technologies respectueuses de l'environnement.
Laurence Caramel Séoul, envoyée spéciale LE MONDE 04.12.07 09h25 • Mis à jour le 04.12.07 09h25

Bienvenue au Pays du Matin calme !

L'Afrique et la Corée du Sud ont des similitudes historiques et sociales. La Corée peut être une source d'inspiration pour les pays africains. Se développer en s'adossant sur ses valeurs culturelles, tel est le pari réussi par le "Pays du matin calme."