vendredi 7 décembre 2007

Présidentielle sud-coréenne: le favori disculpé par la justice
La justice sud-coréenne a annoncé mercredi n'avoir trouvé aucune preuve de la culpabilité de Lee Myung-Bak, le favori à la présidentielle du 19 décembre, sous le coup d'une enquête pour des malversations présumées.
"Il n'existe pas de preuves selon lesquelles Lee Myung-Bak a participé (...) à une manipulation d'actions", a annoncé à la télévision le procureur général Kim Hong-Il.
La justice enquêtait sur des allégations de complicité de manipulations de titres et de détournement de fonds remontant à 2001.
L'ancien associé de M. Lee, Kim Gyeong-Jun, a été extradé des Etats-Unis le mois dernier, placé en détention et inculpé mercredi. Il est soupçonné d'avoir manipulé le prix d'actions et d'avoir détourné quelque 42 millions de dollars de la société qu'il gérait.
"Je suis heureux que la vérité ait finalement prévalu", s'est aussitôt félicité Lee Myung-Bak.
Donné largement favori dans les sondages, M. Lee, 65 ans, a été désigné par la principale formation d'opposition, le Grand parti national (GNP, conservateur) pour disputer le scrutin présidentiel du 19 décembre.
"Désormais, beaucoup de gens vont penser que Lee va gagner à moins d'un événement extraordinaire dans la course électorale", a estimé Kim Il-Young, de l'Université Sungkyunkwan.
Lee Myung-Bak, ancien homme d'affaires et ex-maire de Séoul dispose d'une confortable avance dans les sondages qui le créditent de 40% des intentions de vote.
M. Lee a su toucher une corde sensible en axant sa campagne sur le thème économique. Il a notamment promis un taux de croissance de 7% (contre 4% ou 5% ces dernières années), des créations d'emplois, des réductions d'impôts et une réforme du secteur public.
Son rival direct à droite, Lee Hoi-Chang, un transfuge du GNP, n'est crédité que de 19% des intentions de vote.
A la traîne derrière le duo, le candidat pro-gouvernemental du Nouveau parti démocratique unifié, Chung Dong-Young, ne recueille que 15%, pâtissant de ses accointances avec le parti Uri au pouvoir, très impopulaire.
La cote du parti Uri ("Notre parti") et du président sortant Roh Moo-Hyun en particulier a été minée par de récents scandales, notamment celui pour corruption visant le premier constructeur automobile sud-coréen, Hyundai Motor. 05 décembre 2007

Bienvenue au Pays du Matin calme !

L'Afrique et la Corée du Sud ont des similitudes historiques et sociales. La Corée peut être une source d'inspiration pour les pays africains. Se développer en s'adossant sur ses valeurs culturelles, tel est le pari réussi par le "Pays du matin calme."