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Des délégations des deux Corées ont posé, mercredi 26 décembre, la première pierre d’un projet de connexion de leurs réseaux ferroviaires et routiers. Au moment où les discussions entre Pyongyang et
Washington semblent marquer le pas, la cérémonie était hautement symbolique, estime la presse sud-coréenne.
Washington semblent marquer le pas, la cérémonie était hautement symbolique, estime la presse sud-coréenne.
Au petit matin, raconte le Korea Herald, “une centaine de Sud-Coréens avaient pris place à bord d’un train spécial à destination de Kaesong [dans le sud de la Corée du Nord]”. Parmi eux, le ministre des Transports et celui de l’Unification. À la gare de Panmun, dans cette ville nord-coréenne, ils ont rencontré vers 10 heures Ri Song-gwon, président du Comité du Nord pour une réunification pacifique du pays, et Kim Yun-hyok, vice-ministre des Chemins de fer.
“Annoncer la reconnexion et de la modernisation des chemins de fer et des routes du Nord et du Sud à un moment historique clé pour l’unification des deux Corées et d’espoirs grandissants de paix et de prospérité constitue un événement significatif qui marquera l’histoire de nos peuples”, a déclaré, non sans emphase, Kim Yun-hyok. Plusieurs représentants russes, chinois, mongols et des Nations unies étaient présents pour ce qui pourrait être considéré comme “le début d’un plan ambitieux visant à connecter le réseau intercoréen au transsibérien, et donc la péninsule à l’Europe”, selon les termes du Korea Herald.
Reste que cet événement demeure à cette heure un simple “lancement symbolique du projet”, pondère le Korea Times. “Il ne s’agit pas du début véritable d’un chantier en raison des discussions qui se poursuivent autour de la dénucléarisation et des différentes sanctions existantes pesant sur la Corée du Nord”, relève le quotidien de Séoul. Pour la cérémonie du 26 décembre, la Corée du Sud avait obtenu une dérogation afin de pouvoir “faire entrer du matériel au Nord”, précise le Korea Herald.
De même, reprend son confrère, les Nations unies avaient autorisé récemment une mission d’inspection des voies ferrées de l’ouest et de l’est de la Corée du Nord conduite par des experts sud-coréens. “C’était la première fois qu’un train sud-coréen effectuait le trajet des monts Kumgang jusqu’à la rivière Tumen, sur la côte est de la Corée du Nord, depuis la partition de la péninsule après la guerre de Corée en 1953.”
Reste que cet événement demeure à cette heure un simple “lancement symbolique du projet”, pondère le Korea Times. “Il ne s’agit pas du début véritable d’un chantier en raison des discussions qui se poursuivent autour de la dénucléarisation et des différentes sanctions existantes pesant sur la Corée du Nord”, relève le quotidien de Séoul. Pour la cérémonie du 26 décembre, la Corée du Sud avait obtenu une dérogation afin de pouvoir “faire entrer du matériel au Nord”, précise le Korea Herald.
De même, reprend son confrère, les Nations unies avaient autorisé récemment une mission d’inspection des voies ferrées de l’ouest et de l’est de la Corée du Nord conduite par des experts sud-coréens. “C’était la première fois qu’un train sud-coréen effectuait le trajet des monts Kumgang jusqu’à la rivière Tumen, sur la côte est de la Corée du Nord, depuis la partition de la péninsule après la guerre de Corée en 1953.”
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